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 Trèfle des prés (Trifolium pratense) Photo : Cabane de Tellus |
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Le Trèfle des prés fait parti des Légumineuses qui furent probablement introduites et cultivées pour sa
richesse en éléments nutritifs qui en font un fourrage de premier choix. Qualité commune aux plantes de sa familles, sa richesse
en protéines (donc en azote) en font un engrais vert très utile pour limiter l’utilisation d’engrais azotés. Sa floraison de taille
respectable, varie du rouge pâle a écarlate, voir presque violet, ce qui ne manque pas d’égayer les bords des routes où
il pousse. C’est également une plante extrêmement mellifère, d’ailleurs le miel de trèfle est l’un des plus
raffinés qui soient. Les bourdons sont particulièrement amateurs de trèfles, car leur langue est suffisamment longue pour atteindre
le nectar. On peut confondre le trèfle des prés avec le Trèfle intermédiaire (Trifolium intermedia). |
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Le saviez-vous  Dans le langage des fleurs, le Trèfle rouge est synonyme "d'application". |
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 Trèfle rampant (Trifolium repens) Photo : wikipedia.org |
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Tout le monde connait le Trèfle rampant, ou Trèfle blanc, il fait parti des plantes que l’on s’échine à vouloir faire disparaitre des pelouses. Il faut dire que son port rampant le met à l’abri des lames de la tondeuse et que ses rhizobiums symbiotiques lui fournissent l’azote dont il a besoin. D’ailleurs le trèfle blanc partage les qualités redondantes de sa famille, les Légumineuses : Engrais vert radical qui enrichi le sol en azote et floraison mellifère de haute qualité. Il fait la joie des bourdons qui sont ses visiteurs préférés. On peut le confondre avec le Trèfle hybride (Trifolium hybridum). |
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Le saviez-vous Dans le langage des fleurs, le Trèfle blanc signifie "Pensez à moi". |
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 Trèfle doré (Trifolium aureum) Photo : photoflora.free.fr |
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Ainsi que vous pouvez le constater, les Trèfles sont nombreux dans chaque gamme de couleurs, et on peut facilement les confondre! Le Trèfle doré se reconnaît à sa grappe de fleurs jaunes qui persistent sur les tiges une fois séchées. Particulièrement héliophile, il se rencontre en France, du sud au Nord-Est, mais reste plus rare à l’Ouest. On peut le confondre avec le Trèfle champêtre (Trifolium campestre) |
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Le saviez-vous Selon la mythologie irlandaise, Saint Patrick aurait enseigné la trinité en utilisant la feuille d'un trèfle, parfaite représentation du chiffre 3, s'unissant pour ne former qu'un. |
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 Luzerne fourragère (Medicago sativa) Photo : Cabane de Tellus |
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La Luzerne, que l’on peut rencontrer aux bords des chemins ou dans les champs, est probablement originaire de
l’Asie du sud-est et fut introduite en Europe via les Perses (d’où son nom Medicago = région de Médie). Comme
quasiment toutes les Légumineuses, la Luzerne vie en symbiose avec des rhizobiums logés dans les nodosités de
ses racines. Ces bactéries fixent l’azote de l’air et la plante en profite et n’a donc pas besoin de fumure azotée.
La luzerne est l’une des plantes fourragères les plus nutritives et un engrais vert efficace. Pour ces raisons,
elle est cultivée un peu partout dans le monde. Elle réussie très bien à s’échapper des champs pour coloniser les
décombres et les friches. Ses racines qui peuvent s’enfoncer à des dizaines de mètres sous terre, la mettent à
l’abri de la sécheresse.
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Tout comme la luzerne dont il est apparenté, le Sainfoin fut introduit en Europe durant le XVIème siècle pour ses excellentes qualités fourragères et ses capacités à fertiliser le sol. Son nom signifie : Onos brychein = "fourrage des ânes". Bien qu’il ne soit plus guère cultivé pour cette qualité, il perdure ça et là aux abords des routes et dans les endroits secs et ensoleillés, où son système racinaire très profond lui confère une grande résistance à la sécheresse. Sa floraison, en plus d’être un régale pour les yeux, fait le bonheur des abeilles car elle est extrêmement mellifère. Le nectar de Sainfoin est l'un des principal composant des miels AOP du Gâtinais, qui selon beaucoup d'amateurs, seraient parmi les meilleurs qui soient. |
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Sainfoin commun (Onobrychis viciifolia) Photo : wikipedia.org |
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Le saviez-vous D'après la légende, la mangeoire ayant servi de berceau pour accueillir le Christ nouveau-né aurait été garni par du foin de cette plante, d'où son appellation de "Sainfoin". |
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Plante à la fois vivace et messicole quand même. La Gesse tubéreuse, ou Orobe, est une
jolie Légumineuse qui ressemble au Pois de senteur. C’est en réalité une sorte de témoin du
passé, un relicat de l’époque où elle était cultivée pour ses tubercules riches en amidon et au
goût agréable de noix (ce qui explique ses noms vernaculaires). Puis son usage tomba en
désuétude et on l’oublia (du moins en Europe occidentale). Elle subsiste encore dans les
terrains argilo-calcaires qui était jadis des cultures. On peut donc encore la rencontrer ça et
là, dans les haies et les champs. Elle résiste assez bien aux herbicides et à la fauche car
ses tubercules sont parfois enfouis à plus de 50 cm dans le sol. |
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Le saviez-vous Dans le langage des fleurs, sans doute par allusion à la finesse de leurs fleurs, les Gesses signifient "délicatesse dans le plaisir". |
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La Vesce commune, dite "cultivée" est encore utilisée comme fourrage dans certains endroits, mais cet usage est peu à peu abandonné malgré une teneur en protéines exceptionnelle et une culture très facile. Si de nos jour on la cultive plutôt pour ses qualités mellifères ou comme engrais vert entre deux cultures, autrefois, cette vesce était largement cultivée parmi les céréales et ses graines protéagineuses venaient compléter celles de l'orge ou du blé, plutôt riches en glucides. Les vesces les plus courantes : Vesce commune, Vesce de Craque (Vicia cracca) et les Vesce des haies (Vicia sepia) sont de "mauvaises-herbes" fort sympathiques car en plus d'enrichir le sol et d'être comestibles, elles sont très mellifères et leurs floraisons sont décoratives. |
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Le saviez-vous La plupart des Vesces sont des plantes myrmécophiles : des nectaires situées à la base des feuilles attirent les fourmis. La plante s'octroie ainsi de véritables gardes du corps qui la débarrassent de nombreux insectes parasites et prédateurs. |
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Les Vesces annuelles, bien que courantes, payent un lourd tribu à l'agriculture moderne qui les a chassé hors des champs, là où elles se plaisaient le plus. La Vesce hirsute, la Vesces à quatre graines (Vicia tretrasperma) et la Vesce de Hongrie (Vicia panonica) étaient autrefois cultivées comme fourrage, mais également pour leurs graines de très haute qualité nutritionnelle. Aujourd'hui nous n'en avons retenue qu'une : la Fève (Vicia fava) qui est donc à ce titre l'un des "légumes" les plus ancien qui soit.
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Le saviez-vous Des fouilles archéologiques en Bourgogne ont révélé que les Gaulois avaient coutume de cultiver les Vesce et l'Orge ensembles, la première améliorait le sol en fournissant l'azote, le second servait de tuteur, le tout fournissait une récolte très équilibrée : Céréales (riches en amidon) et Légumineuses (riches en protéines). |
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En grec, Lotos signifie "trèfle", et désigne par ailleurs diverses Légumineuses. Le Lotier corniculé est une plante calcicole qui affectionne les terrains secs et ensoleillés. Il doit son nom à l'aspect de sa carène, qui évoque une corne. Si un insecte se pose sur cette "corne", il déclenche l'abaissement des pétales et fait surgir d'abord les anthères qui vont le saupoudrer de pollen, puis le stigmate. malgré cela le Lotier ne s'autoféconde pas, car les 2 organes sexuels ne sont pas matures au même moment. |
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La Coronille variable est une jolie légumineuse ressemblant à un gros trèfle aux fleurs délicates, qui comme son nom l'indique, peuvent varier du blanc presque pur, au rose soutenu. A l'inverse de ses confrères en revanche, elle n'est pas donnée en fourrage, car elles est chargé de divers hétérosides toxiques, aux effets proches de la digitaline. La Coronille pousse fréquemment dans les décombres et aux abords des champs, elle s'aventure parfois à l'intérieur, sans pour autant être exclusivement messicole. Elle forme parfois de vastes colonies fleuris très colorés qui rivalisent avec les massifs de fleurs cultivées.
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La luzerne houblon, ou Minette est une luzerne miniature. A ce titre, elle partage les qualités de sa consœur cultivée (Medicago sativa) : excellent fourrage, richesse en protéine, amélioration du sol, résistance à la sécheresse. Ses fleurs, bien que de petites tailles, sont très recherchées par les insectes butineurs. Son système racinaire peut faire plus de 10 fois la taille de ses organes aériens, voilà pourquoi elle peut vivre sans problème entre des pavées ou au bords d'un trottoir. |
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Le saviez-vous Des fouilles archéologiques ont montré que les qualités fourragère de la luzerne lupuline étaient déjà connues et utilisées durant néolithique. |
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Le Mélilot jaune est l'une des "mauvaises-herbes" les plus mellifères qui soient. Il pousse avec prédilection sur les terres fraichement bouleversées, comme les abords d'un chantier ou d'une route. Sa taille impressionnante et ses ramifications nombreuses le font ressembler à un petit arbuste grouillant d'abeilles. C'est également un excellent fourrage et un engrais vert utilisé dans les rotations culturales en agriculture biologique. En effet comme toutes les Légumineuses, le Mélilot enrichit naturellement le sol en azote. Cultivé en association avec le Mélilot blanc, ils forment des jachères apicoles très utiles aux apiculteurs. |
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Le saviez-vous Les Mélilots sont riches en coumarine, une substance qui leur confère une agréable odeur de foin. Cette substance peut néanmoins être toxique à haute dose. Lorsque le foin mal séché fermentent, elle se transforme en dicoumarol, un anticoagulant pouvant provoquer des hémorragies chez les animaux qui consomment le fourrage, maladie que l'on appel "mélilot gâté" |
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Le Mélilot blanc ressemble énormément à son confrère le Mélilot jaune et partage les mêmes qualités fourragères, mellifères et médicinales. Il diffère par la couleur de ses fleurs, sa taille plus modeste et son cycle annuel. Il est souvent utilisé dans les mélanges de fleurs mellifères à semer, et permet aux apiculteurs de disposer rapidement de zones fleuries, riches en ressources pour les abeilles. |
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Voici une autre vesce, autrefois adventice redoutée, on ne la rencontre plus qu'en bordure des champs et des haies. Comme toutes les Vesces, la Vesce craque possèdent des vrilles volubiles, situées aux extrémités des feuilles, qui lui permettent de se hisser au soleil sans faire beaucoup d'effort, mais en se servant d'un support comme tuteur. Ses fleurs de couleurs souvent très vives peuvent être très voyantes et possèdent un potentiel ornemental non négligeable en plus d'être remarquablement mellifères. Ses graines comestibles ne sont plus utilisées de nos jours, seuls les oiseaux savent encore qu'elles sont d'une grande valeur nutritionnelle.
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La Vesce des haies est l'une des vesces les plus communes et également celle dont les fleurs sont les plus délicates : de taille respectable et d'un bleu-violacé, quelque peu délavé. La Vesce des haies a le chique pour s'infiltrer dans les massifs de plantes fleuri qu’elle utilisent pour grimper et se faire une place au soleil. C'est souvent une aubaine pour les butineurs qui passent par là, car contrairement à beaucoup de plantes horticoles ornementales, la Vesce est très riche en nectar. Comme la plupart des plantes du genre Vicia, la vesce des haies entretient une relation privilégiée avec les fourmis qu'elle attire à l'aide de nectaires situées aux aisselles de ses feuilles. |
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Le saviez-vous Les plantes grimpantes comme les Vesces ont la plupart du temps une croissance bien plus rapide que les autres plantes car elles ne prennent pas la peine de concevoir des tiges solides capables de se dresser et de résister aux vents. Pour se faire une place au soleil elles utilisent tout simplement un support (comme une autre plante par exemple) pour se tenir érigée. L'économie d'énergie ainsi réalisée est réinvestit dans la croissance, ce qui explique que celle-ci soit si rapide. |
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