Les Boraginacées (ou Borraginacées) sont des plantes souvent très pubescentes, au toucher rêche, parfois presque épineux. Cela n'empêche pas les plantes médicinales ou même comestibles d'être nombreuses dans cette famille. Les Boraginacées ont souvent de jolies fleurs, adeptes du bleu et du violet. Selon la classification phylogénétique, on peut y rattacher la famille des hydrophylacées, non indigène de nos régions.

Anchusa arvensis (Buglosse des champs)
Borago officinalis (Bourrache commune)
Cynoglossum officinale (Cynoglosse officinale)
Echium plantagineum (Vipérine annuelle)
Echium vulgare (Vipérine commune)
Heliotropium europaeum (Héliotrope d'Europe)
Lithospermum arvense (Grémil des champs)
Myosotis arvensis (Myosotis des champs)
Phacelia tanacetifolia (Phacélie à feuilles de tanaisie)

Les Brassicacées, nom moderne mais moins populaire des "Crucifères", forment une très importante famille botanique et certainement la championne des thérophytes. Elles sont autant à l'aise dans les champs que dans les jardins ou les décombres. Cette famille abrite de nombreuses rebelles, des "mauvaises-herbes" parmi les plus tenaces et abondantes, ainsi que des adventices redoutées. Leur rapidité d'adaptation en font également des candidates toutes désignées pour devenir résistantes aux herbicides. Les Choux (Brassica oleracea), le Navet (Brassica rapa ssp rapa), le Colza (Brassica napus), les Radis (Raphanus sativus)... appartiennent également à cette vaste famille.

Que seraient les bords des chemins sans Campanulacées ? Ces charmantes petites clochettes (du latin Campana = "cloche") font partie des fleurs les plus voyantes aux abords des sentiers. La quasi totalité des plantes de cette famille ont de si jolies fleurs qu'elles ne sont pas considérées comme "mauvaises-herbes" et ont même fourni beaucoup de cultivars horticoles. Le cas des Legousia est intéressant car ce sont des plantes messicoles menacées par l'agriculture moderne.

Campanula rapunculoides (Campanule fausse-raiponce)
Campanula rapunculus (Campanule raiponce)
Legousia speculum-veneris (Miroir de vénus)

Les Caryophyllacées, la famille de l'œillet, parfois dénommées Dianthacées, compte de nombreuses espèces aux magnifiques fleurs, avec une préférence pour le blanc, mais aussi le rose ou le pourpre. Mais la famille compte surtout beaucoup de plantes minuscules aux fleurs passant presque totalement inaperçues. Famille extrêmement variée, riche en thérophytes très éphémères, l'une des caractéristiques des Caryophyllacées est qu'elles contiennent souvent des saponines, qui leurs confèrent des vertus médicinales ou parfois même toxiques.

Les Chénopodiacées forment une famille qui intéresse très peu les passants, à tel point leurs fleurs semblent sans intérêt : souvent vertes et dénuées de tout artifice. Pourtant ce sont des végétaux très abondants dans notre entourage, de nombreuses espèces de cette famille étant des plantes nitrophiles et même halophytes, dont l'expansion est favorisée par nos modes de vie. On y trouve également l'Épinard (Spinacia oleracea), les Betteraves et la Poirée (Betta sp.)... Selon la classification phylogénétique, les Chénopodiacées sont inclus dans la famille des Amaranthacées.

Amaranthus deflexus (Amarante couchée)
Amaranthus retroflexus (Amarante réfléchie)
Atriplex patula (Arroche commune)
Atriplex hastata (Arroche hastée)
Chenopodium album (Chénopode blanc)
Chenopodium bonus-henricus (Épinard sauvage)
Chenopodium hybridum (Chénopode hybride)

Les Convolvulacées sont peu nombreuses parmi les "mauvaises-herbes", mais les rares prétendantes au titre ne sont pas les moindres : Les célèbres et redoutables Liserons ! Comme la plupart des plantes de cette famille, ce sont des plantes au port rampant ou volubile, leurs fleurs ont souvent la corolle soudée en forme de trompette. Certaines espèces, comme les Belles de jour (Ipomea sp.) sont même cultivées pour leurs magnifiques fleurs colorées. Dans les pays aux climats tropicaux, on cultive également une convolvulacée pour ses tubercules comestibles : la Patate douce (Ipomea batatas).

Calystegia sepium (Liseron des haies)
Convolvulus arvensis (Liseron des champs)
Cuscuta europea (Cuscute majeure)

Les Crassulacées sont très faciles à reconnaitre car il s'agit généralement de plantes succulentes. Grâce aux réserves d'eau qu'elles accumulent dans leurs organes, elles sont capables de s'établir là où aucune autre plante ne pourrait survivre sans souffrir de la sècheresse. Ainsi se sont souvent des xérophiles infatigables et également des plantes thermophiles, qui peuvent indiquer, dans certains endroits, la présence d'un micro-climat plus chaud et plus sec.

Sedum acre (Orpin brûlant)
Sedum album (Orpin blanc)
Sedum rupestre (Orpin des murs)
Umbilicus rupestris (Nombril de vénus)

Les Dipsacacées forment une petite famille de plantes assez faciles à reconnaitre grâce à leurs fleurs regroupées en cymes compactes, ressemblant un peu à celles des astéracées, et souvent très recherchées par les insectes pour leur générosité en nectar. Rares sont les plantes de cette famille à avoir fait l'objet de cultures, à l'exception toute fois de la véritable Cardère des foulons (Dipsacus sativus) autrefois utilisée dans l'industrie et l'artisanat textile.

Dipsacus laciniatus (Cardère laciniée)
Dipsacus pilosus (Cardère velue)
Dipsacus sativus (Cardère des foulons)
Dipsacus sylvestris (Cardère sylvestre)
Knautia arvensis (Knautie des champs)
Scabiosa colombaria (Scabieuse colombaire)

Sous nos latitudes, les Euphorbiacées sauvages sont uniquement représentées par des plantes herbacées. Mais il s'agit de l'une des familles les plus diversifiées du règne végétal. Sous les climats tropicaux et équatoriaux, de nombreuses Euphorbiacées sont arborescentes, ou même succulentes. Ce sont souvent des plantes toxiques, reconnaissables par leurs fleurs sans pétales, qui sont atrophiées en faveur de bractées souvent très développées. Beaucoup d'euphorbiacées laissent écouler un latex blanc ou coloré en cas de blessure d'un organe. C'est à cette famille qu'appartient l'Hevea brasiliensis, qui fournit le Caoutchouc.

Euphorbia exigua (Euphorbe exigue)
Euphorbia lathyris (Euphorbe épurge)
Euphorbia helioscopia (Euphorbe réveille-matin)
Euphorbia peplus (Euphorbe des jardins)
Mercurialis annua (Mercuriale annuelle)

Les Géraniacées se caractérisent par la production d'huiles essentielles, leurs conférant une odeur caractéristique et souvent des propriétés intéressantes : médicinales, insecticides, répulsives... Leurs fruits sont des gousses qui ont souvent l'aspect de becs d'oiseaux, d'où les nombreuses allusions aux volatiles dans les noms des espèces de cette famille : Geranium (du grec Geros = "grue"), Pelargonium (Pelargos = "Cigogne"), Erodium (Erodios = "héron"). C'est dans cette famille extrêmement importante en horticulture, que l'on trouve les fameux "Géraniums des fleuristes", qui sont en réalité des Pélargoniums, non rustiques.

Erodium cicutarium (Érodion commun)
Geranium dissectum (Géranium découpé)
Geranium molle (Géranium mou)
Geranium pusillum (Géranium petites-fleurs)
Geranium robertianum (Géranium herbe-à-Robert)

Les Graminées, dites aussi "Poacées", regroupent toutes les plantes que l'on a tendance à appeler simplement "herbes". Sous leurs aspects souvent anodins, il s'agit en réalité d'une famille végétale très évoluée et l'une des plus importantes et abondantes dans de nombreux écosystèmes. Souvent très difficiles à distinguer les unes des autres hors période de floraison, elles sont très représentées parmi les plantes messicoles et rudérales. Ce sont certainement les plantes les plus importantes en agriculture : Blé (Triticum sp.), Orge (Hordeum vulgare), Avoine (Avena sativa), Maïs (Zea mays), Riz (Oryza sp.), Canne à sucre (Saccharum sp.), Bambous...

Les Lamiacées (également nommées labiacées ou labiées) se reconnaissent du premiers coup-d'œil pour n'importe quel observateur possédant quelques notions de botanique : Leurs fleurs zygomorphes apparaissent aux aisselles des feuilles et possèdent une corolle soudée en tube, formant une lèvre au niveau de l'ouverture (du latin labia = "lèvre"). Leurs tiges sont le plus souvent anguleuses. C'est une vaste famille, comptant de nombreuses "mauvaises-herbes" souvent très mellifères. Énormément de plantes aromatiques font partie de ce clan : menthe, thym, romarin, sauge, basilic, lavande... Selon les classifications, on peut y rattacher la famille des Verbénacées.

Balotta nigra (Ballote noire)
Galeopsis speciosa (Galéopsis orné)
Galeopsis tetrahit (Galéopsis tétrahit)
Glecoma hederacea (Lierre terrestre)
Lamium album (Lamier blanc)

Lamium purpureum (Lamier rouge)
Mentha arvensis (Menthe des champs)
Origanum vulgare (Origan commun)
Prunella vulgaris (Brunelle charbonnière)
Verbena officinalis (Verveine officinale)

Appelées également "Fabacées" ou encore "Viciacées", les Légumineuses se caractérisent par leur aptitude à vivre en symbiose, au niveau de leurs racines, avec des bactéries du sol qui leur fournissent de l'azote. Cette particularité en fait de puissants engrais verts et souvent des plantes très riches en protéines et donc d'excellents fourrages et aliments. C'est d'ailleurs d'elles que provient le mot "légume", du latin Legumina, qui désignait au départ les plantes formant des gousses. Cette famille, très importante tant au niveau écologique qu'au niveau agronomique, comprend également les Lentilles (Lens culunaris), les Fèves (Vicia faba), les Pois (Pisum sp.), les Haricots (Phaseolus sp.), le Soja (Glycine max)...

Avec toutes les plantes épineuses et toxiques en liberté dans le Nature, les Malvacées font office de plantes résolument "sympathiques". En plus de leurs fleurs souvent très décoratives, ces plantes sont quasiment toujours dénuées de toxicité, ce sont même souvent des plantes médicinales, voire comestibles. C'est d'ailleurs dans cette famille que l'on trouve la douce Guimauve (Althea officinalis), mais aussi les Hibiscus, le Coton (Gossypium sp.) et même les Baobabs (Adansonia sp.).

Alcea rosea (Rose trémière)
Malva alcea (Mauve alcée)
Malva neglecta (Petite Mauve)
Malva moschata (Mauve musquée)
Malva sylvestris (Grande mauve)

Reconnaissables d'entre toutes, les Ombellifères, ou "Apiacées", se caractérisent par des inflorescences qui, comme leur nom laisse à penser, se présentent sous la forme d'ombelles. Généralement blanches ou verdâtres, elles ont souvent les feuilles finement découpées. Très communes le long des chemins, des champs ou dans les décombres, elles peuvent être assez difficiles à distinguer les unes des autres. Dans cette famille on rencontre également de nombreuses plantes comestibles ou aromatiques : la Carotte cultivée (Daucus carota var sativa), le Persil (Petroselinum crispum), la Coriandre (Corandrum sativum)...

Aegopodium podagraria (Égopode podagraire)
Aethusa cynapium (Ciguë des jardins)
Bupleurum rotundifolium (Buplèvre à feuilles rondes)
Conium maculatum (Grande ciguë)
Daucus carota (Carotte sauvage)
Heracleum mantegazzianum (Berce de caucase)
Heracleum sphondylium (Berce commune)
Pastinaca sativa (Panais sauvage)
Scandix pecten-veneris (Peigne de Vénus)

Ce n'est pas un hasard si la plupart des plantes de la famille des Onagracées sont des "mauvaises-herbes" aux floraisons remarquables et très décoratives. La raison est qu'en réalité il s'agit bien souvent de néophytes venues d'Amérique du Sud, d'Amérique du Nord ou même des forêts de l'Europe de l'est, importées pour leurs caractères ornementaux. Ces plantes robustes, en dépit de leur apparence, posent parfois des problèmes. Elles peuvent former des colonies envahissantes, plusieurs d'entre-elles font d'ailleurs partie des plantes considérées comme invasives. Nos Onagracées autochtones beaucoup plus discrètes, pâtissent souvent du comportement agressif de leurs cousines immigrées !

Ludwigia grandiflora (Jussie à grandes fleurs)
Ludwigia peploides (Jussie rampante)
Oenothera biennis (Onagre bisannuelle)
Epilobium parviflorum (Épilobe à petites fleurs)

Les Papavéracées, la famille des Pavots et des célèbres Coquelicots, regroupe des plantes souvent originales et de géniales biochimistes. Elles sont souvent très riches en d'alcaloïdes et autres substances diverses : Toxiques, parfois narcotiques, sédatives ou même soporifiques, ce sont des plantes médicinales de premier choix. Selon les classifications, on y rattache parfois la famille des Fumariacées même si certains botanistes considèrent qu'il s'agit d'une famille à part entière.

Chelidonium majus (Grande chélidoine)
Corydalis lutea (Corydale jaune)
Fumaria officinalis (Fumeterre officinale)
Glaucium flavum (Glaucienne jaune)
Papaver argemone (Coquelicot hérissé)
Papaver dubium (Pavot douteux)
Papaver hybridum (Coquelicot hybride)
Papaver rhoeas (Coquelicot des champs)
Papaver somniferum (Pavot somnifère)

Dans la classification binominale classique établie par Carl Von Liné, les Plantaginacées forment une petite famille botanique, ne comprenant que trois genres, et presque exclusivement représentée, sous nos latitudes, par les Plantains (Plantago sp.). Ces plantes adorent venir égayer un peu nos pelouses, apparemment bien trop monotones à leur goût. La famille des Plantaginacées doit son nom à la forme des feuilles de certains plantains pouvant faire penser à une plante des pied (du latin Planta = "la plante des pieds). Elle a récemment été beaucoup agrandi par la classification phylogénétique.

Plantago lanceolata (Plantain lancéolé)
Plantago major (Grand plantain)
Plantago media (Plantain moyen)

Les Polygonacées sont des plantes caractérisées par la présence "d'articulations" sur leurs tiges, d'où leur nom, du Latin Poly = "plusieurs, nombreux" et Genum = "genou", qui sont en faite des nœuds. Cette famille présente dans tous les milieux (champs, forêt, lac et rivières...), compte de nombreuses "mauvaise-herbes", messicoles ou rudérales, souvent très résistantes. Dans cette famille on trouve aussi le Sarrasin (Fogopyrum sp.) dit aussi "Blé-noir", la Rhubarbe (Rheum sp), l'Oseille (Rumex sp.)...

Fallopia convolvulus (Vrillé sauvage)
Polygonum aviculare (Renouée des oiseaux)
Polygonum persicaria (Renouée persicaire)
Reynoutria japonica (Renouée du Japon)
Rumex acetosa (Oseille commune)
Rumex obtusifolius (Patience sauvage)

Les Primulacées forment une famille de plantes herbacées auxquelles appartiennent les charmantes Primevères. En latin Primula = "Primevère", dérivé de Primulus = "premier", allusion à la précocité de leurs floraisons au printemps. Ces plantes se distinguent par leurs fleurs souvent très belles, largement utilisées en horticulture. Même les "mauvaises-herbes" de cette famille sont décoratives, en dépit de la petitesse de leurs fleurs. De nombreuses Primulacées sont toxiques à cause de la présence de saponines et d'hétérosides.

Androsace maxima (Grande Androsace)
Anagallis arvensis (Mouron rouge)
Anagallis foemina (Mouron bleu)

Reseda lutea (Réséda jaune)
Reseda luteola (Gaude des teinturiers)
Reseda phyteuma (Réséda raiponce)

Les Rosacées, la noble famille de la Rose, est l'une des familles les plus diversifiée sous nos climats tempérés. Ligneuses ou non, elles occupent tous les milieux : arbres, arbustes, ou herbes, de la plante cultivée à la simple "mauvaise-herbe", les Rosacées sont présentes sous toutes les formes possibles. C'est aussi une famille très importante pour l'horticulture et l'agriculture : les Pommiers (Malus sp.), Poiriers (Pyrus sp.), Cerisiers (Prunus sp.), Fraisiers (Fragaria sp.), Framboisier (Rubus idaeus)... sont toutes des Rosacées.

Agrimonia eupatoria (Aigremoine eupatoire)
Aphanes arvensis (Aphanès des champs)
Geum urbanum (Benoîte commune)
Potentilla anserina (Potentille ansérine)
Potentilla reptans (Potentille rampante)
Rubus fruticosus (Ronce commune)

Les Rubiacées forment une famille de plantes faciles à reconnaitre grâce à leurs tiges anguleuses et leurs feuilles en verticilles répétés à chaque nœud. Ces plantes sont souvent riches de vertus médicinales et beaucoup sont utilisées comme plantes tinctoriales, d'ailleurs la Garance des teinturiers (Rubia tinctorum) a longtemps été, pour l'Europe du Nord, l'une des seules sources d'un pigment "rouge-mordant" très intense : l'Alizarine. De cette propriété vient le nom Rubiacées (du latin Ruber = "rouge"). C'est également à cette famille qu'appartient le caféier (Coffea sp.)

Asperula arvensis (Aspérule des champs)
Cruciata laevipes (Gaillet croisette)
Galium aparine (Gaillet gratteron)
Rubia peregrina (Garance voyageuse)
Rubia tinctorum (Garance des teinturiers)
Sherardia arvensis (Garance des champs)

Les Solanacées sont des plantes presque toujours toxiques, ce sont notamment des championnes des alcaloïdes. Les plantes de cette famille n'ont jamais laissé les humains indifférents : Suivant les lieux et les cultures, ce sont des plantes considérées comme magiques et mystiques, permettant un contact avec les esprits et les dieux, ou au contraire des plantes démoniaques, attributs des sorcières et sources d'innombrables superstitions. Agronomiquement parlant, ce sont également des plantes très importantes : Pomme de terre (Solanum tuberosum), Tomate (S. lycopersicum), Aubergine (S. melongena), Poivron et Piment (Capsicum sp), Tabac (Nicotiana tabacum)...

Atropa bella-donna (Atropa belladonne)
Datura stramonium (Stramoine commune)
Hyoscyamus niger (Jusquiame noire)
Mandragora officinarum (Mandragore officinale)
Solanum dulcamara (Morelle douce-amère)
Solanum nigrum (Morelle noire)

Les Urticacées comptent parmi les plus détestés des végétaux : les terribles orties ! Dés notre enfance nous apprenons rapidement à nous méfier de ces plantes rebelles qui ne se laissent pas manipuler impunément. Cette aversion perdure souvent, vu que de surcroît les orties n'ont pas de jolies fleurs pour trouver grâce aux yeux des humains. Mais les Urticacées sont pleines de ressources : Plantes rudérales, fidèles compagnes des humains depuis le tout début de la préhistoire, elles leurs ont servi d'aliments, de médicaments, d'engrais, d'insecticides, de plantes tinctoriales et même de plantes textiles! Voilà bien des mérites qui compensent leur caractère de feux.

Urtica dioica (Ortie dioïque)
Urtica urens (Ortie brûlante)
Parietaria judaica (Pariétaire diffuse)
Parietaria officinalis (Pariétaire officinale)

En France métropolitaine, Les Violacées ne sont représentées que par le genre Viola, qui regroupe les Pensées et les Violettes. Si ces charmantes petites fleurs, bien connues de tous, semblent frêles et fragiles, ce sont pourtant parfois de véritables dures-à-cuire ! Elles ont divers usages en confiseries et en tant que plantes médicinales. On connait également fort bien les cultivars de Pensées horticoles multicolores qui égayent les massifs fleuris des jardins et des villes.

Viola alba (Violette blanche)
Viola arvensis (Pensé des champs)
Viola canina (Violette des chiens)
Viola tricolor (Pensé tricolore)

Bryophytes et Ptéridophytes, correspondent plus ou moins à ce que nous appelons respectivement "mousses" et "fougères". Il ne s'agit pas de familles botaniques, mais d'embranchements. C'est à dire de divisons supérieures du règne végétal, regroupant de nombreuses familles différentes, mais liées par un point commun : ce sont des végétaux cryptogames. Bien plus anciennes que les phanérogames dans l'évolution, ces plantes sont des rescapées des temps anciens ne font pas de fleur et se multiplient par spores. La famille des Aspléniacées en particulier, comporte de nombreuses saxicoles, survivantes de la dernière période glacière et qui ont trouvé dans nos villes, de nombreuses occasions pour se développer.

Asplenium trichomanes (Capillaire des murailles)
Asplenium ruta-muraria (Rue des murailles)
Bryum argenteum (Bryum d'argent)
Ceterach officinarum (Cétérach officinale)
Equisetum arvense (Prêle des champs)
Grimmia pulvinata (Grimmie en coussinet)
Phyllitis scolopendrium (Scolopendre officinal)
Polypodium vulgare (Polypode commun)
Pteridium aquilinum (Fougère aigle)

Toutes les autres plantes, appartenant à des familles végétales peu nombreuses ou simplement moins représentées parmi les "mauvaises-herbes" sont regroupées ici par ordre alphabétique.

Hedera helix (Lierre grimpant)

Impatiens glandulifera (Balsamine de l'Himalaya)
Impatiens parviflora (Balsamine à petites fleurs)

Caprifoliacées

Sambucus ebulus (Sureau hièble)

Ecballium elaterium (Momordique sauvage)
Bryonia dioica (Bryone dioïque)

Iridacées

Gladiolus italicus (Glaïeul des moissons)

Muscari neglectum (Muscari à grappe)

Linacées

Linum bienne (Lin bisanuel)
Linum usitatissimum (Lin bleu)

Buddleja davidii (Buddleia de david)

Oxalis fontana (Oxalide des fontaines)

Phytolacca americana (Phytolaque d'Amérique)

Portulacacées

Claytonia perfoliata (Claytonie perfoliée)
Portulaca oleracea (Pourpier maraîcher)

Ruta graveolens (Rue officinale)