L’épeire diadème (Araneus diadematus), l’une des plus grosses araignées de nos climats. Ses teintes sont très variables (gris rougeâtre, brun, jaune, noir…). On la rencontre souvent dans les haies en automne où la rosée dévoile sa toile parfaitement géométrique. Elle est facilement attirée par un diapason lorsque celui ci touche sa toile. En réalité la vibration produite imite parfaitement la détresse d’un insecte pris au piège. L’araignée se précipite alors dessus et tente même de l’emmailloter avec sa soie.

L’épeire des fissures (Nuctenea umbratica) pouvant atteindre une taille respectable, mais très discrète, elle ne sort que la nuit. Le jour elle reste cachée dans des interstices étroits où elle pénètre sans problème grâce à son abdomen aplati. Sa toile est l'une des plus grande que l'on peut trouver sous nos climats.

L’Argiope fasciée, ou “Argiope frelon” (Argiope brunnichi) magnifique araignée rayée noire et jaune, dont l’aire de répartition plutôt sudiste, tend à s’agrandir en remontant vers le nord depuis quelques années. Très facile à observer, elle reste tout le temps au milieu de sa toile où son camouflage imitant l'aspect d'une guêpe la met à l’abri de bien des prédateurs. La soie qu'elle produit pour confectionner ses toiles est l'une des plus solides qui existent. Le file suspenseur, le seul qu'elle conserve d'un jour à l'autre et qu'elle épaissie chaque matin, devient si résistant qu'il est parfois difficile à briser avec le doigt. Il prend alors une couleur jaunâtre et témoigne des incroyables propriétés mécaniques de la soie d'araignée.

Les Zygielles des fenêtres (Zygiella x-notata, Z. atrica, Z. Kochi) : Ces petites araignées sont difficiles à différencier les unes des autres, on les nomme parfois “épeires des fenêtres”. Comme le laisse penser leur nom, elles font souvent leurs toiles dans l’encadrement des fenêtres mais aussi dans le jardin. Elles se nourrissent de moucherons et de moustiques, et plus particulièrement ceux qui tentent d'entrer chez vous. Leurs toiles se reconnaissent facilement car il semble toujours leur manquer la moitié d’un quart du coté où se cache l’araignée.

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La Pisaure des blés (Pisaure mirabilis) est une belle araignée appréciant les lieux ensoleillés et ouverts : prairies, lisières et champs où elle chasse en surprenant ses proies dans des abuscades. Ses couleurs et ses motifs lui permettent de passer inaperçue dans les herbes sèches ou dans les céréales par exemple (d’où son nom). On peut souvent observer les femelles qui fabriquent des pouponnières : des cocons de soie qui contiennent les jeunes fraichement nés, et que les femelles surveillent sans relâche.

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La Tégénaire domestique est la hantise des bien des arachnophobes! Elle a tout pour leur déplaire : taille importante, couleur sombre, pilosité développée, pattes interminables, se déplace rapidement et semble surgir de nulle part... Ses attributs de chasseuses d'insectes ne semblent pas appréciés à leurs justes valeurs. Il s'agit en faite de l'araignée la plus anthropophile qui soit, mais la plupart du temps elle est si discrète que nous vivons avec elle sans nous en apercevoir. Malgré sa taille elle est extrêmement craintive et sans danger pour l'homme. Acculée, elle entre dans un état de prostration pour mimer la mort, et n'attaque donc pas. Quand bien même elle le ferait, ses chélicères ne sont pas aptes à nous blesser et son venin est bénin.

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L'araignée de pluch
Les Opilions
L'épeire concombre
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