Faune_des_jardins

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Maintenir une riche biodiversité au jardin avec des espèces variées de plantes sauvages a des conséquences très positives sur les espèces locales, dont certaines sont parfois menacées. Cela ne manque pas d’attirer une faune particulière : "La faune des jardins", appelée également la “petite faune”, est représentée par d’innombrables espèces dont certaines nous sont très familières, mais beaucoup restent très méconnues.
Le "Perce-oreille" ou forficule commun (Forficula auricularia) Photo : Arthropa.free.fr

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Maintenir une riche biodiversité au jardin avec des espèces variées de plantes sauvages a des conséquences très positives sur les espèces locales, dont certaines sont parfois menacées. Cela ne manque pas d’attirer une faune particulière : "La faune des jardins", appelée également la “petite faune”, est représentée par d’innombrables espèces dont certaines nous sont très familières, mais beaucoup restent très méconnues.

Le "Perce-oreille" ou forficule commun (Forficula auricularia)
Photo : Arthropa.free.fr

	Si certaines bénéficient d’une très bonne image auprès des humains, d’autres au contraire souffrent de préjugés, non fondés, qui leur mènent la vie dure et les condamnent à une véritable persécution par les hommes. Enfin, certaines sont tout simplement inconnues du grand public, alors qu’il y a matière à de fascinantes observations !
Ci-contre : Oisillons de Mésange charbonnière (Parus major) Photo : Cabane de Tellus Ci-dessous : La Mante religieuse (Manta sp.) aime les endroits chauds et peut occasionellement se trouver dans les jardins. Photo : Cabane de Tellus

Si certaines bénéficient d’une très bonne image auprès des humains, d’autres au contraire souffrent de préjugés, non fondés, qui leur mènent la vie dure et les condamnent à une véritable persécution par les hommes. Enfin, certaines sont tout simplement inconnues du grand public, alors qu’il y a matière à de fascinantes observations !

Ci-contre : Oisillons de Mésange charbonnière (Parus major)
Photo : Cabane de Tellus

Ci-dessous : La Mante religieuse (Manta sp.) aime les endroits chauds et peut occasionellement se trouver dans les jardins.
Photo : Cabane de Tellus

Tout comme pour les "mauvaises-herbes" que la Cabane de Tellus s’efforce de réhabiliter, il est temps que nous changions de regards sur ces animaux qui nous entourent. Il faut en finir avec le terme “nuisibles”, il n’y a pas d’animaux “nuisibles” ou “utiles”, mais juste un ensemble d’êtres qui font partie de l’écosystème. Au rayon insecticides des magasins, vous avez un choix phénoménale pour détruire la faune de nos maisons. Et si nous apprenions à les connaître au lieu de les éliminer systématiquement?
Jetez un coup d’œil au “Vrai ou Faux”, histoire de tordre le cou à des idées reçues et découvrir les étonnantes capacités de notre "petite faune".

Tout comme pour les "mauvaises-herbes" que la Cabane de Tellus s’efforce de réhabiliter, il est temps que nous changions de regards sur ces animaux qui nous entourent. Il faut en finir avec le terme “nuisibles”, il n’y a pas d’animaux “nuisibles” ou “utiles”, mais juste un ensemble d’êtres qui font partie de l’écosystème. Au rayon insecticides des magasins, vous avez un choix phénoménale pour détruire la faune de nos maisons. Et si nous apprenions à les connaître au lieu de les éliminer systématiquement?

Jetez un coup d’œil au “Vrai ou Faux”, histoire de tordre le cou à des idées reçues et découvrir les étonnantes capacités de notre "petite faune".

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	Les plantes à fleurs et les insectes ont, depuis des millénaires, co-évolués en entretenant diverses relations. On appel “entomogames” les plantes dont les fleurs sont tributaires des insectes pour assurer leur fécondation, soit près de 80 % de la flore tempérée. Les autres végétaux utilisant plutôt le vent (anémogames) ou plus rarement d’autres vecteurs (eau, oiseaux…) Insectes pollinisateurs et fleurs des champs sont donc liés. Voir aussi : Les méthodes de disséminations D’ailleurs, la population d’insectes butineurs accuse d’une régression préoccupante, pour les mêmes raisons que les plantes messicoles disparaissent… Ils ont donc leurs places dans la Cabane de Tellus.

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Les plantes à fleurs et les insectes ont, depuis des millénaires, co-évolués en entretenant diverses relations. On appel “entomogames” les plantes dont les fleurs sont tributaires des insectes pour assurer leur fécondation, soit près de 80 % de la flore tempérée. Les autres végétaux utilisant plutôt le vent (anémogames) ou plus rarement d’autres vecteurs (eau, oiseaux…) Insectes pollinisateurs et fleurs des champs sont donc liés.
Voir aussi : Les méthodes de disséminations
D’ailleurs, la population d’insectes butineurs accuse d’une régression préoccupante, pour les mêmes raisons que les plantes messicoles disparaissent… Ils ont donc leurs places dans la Cabane de Tellus.

Ci-dessus : Un petit hyménoptère, non identifié, sur une Chrysanthème des moissons (Glebionis segutum).
Les abeilles et les autres hyménoptères butineurs sont les principaux pollinisateurs de la flore de nos climats, mais d'autres espèces participent également à la pollinisation régulière ou occasionnelle de nombreuses plantes à fleurs. Toute cette micro-faune trouve refuge et pitance plus particulièrement auprès des plantes mellifères, base indispensable à leur alimentation.
Ci-contre à droite : l'Abeille mellifère (Apis mellifera) Photos : Cabane de Tellus

Ci-dessus : Un petit hyménoptère, non identifié, sur une Chrysanthème des moissons (Glebionis segutum).

Les abeilles et les autres hyménoptères butineurs sont les principaux pollinisateurs de la flore de nos climats, mais d'autres espèces participent également à la pollinisation régulière ou occasionnelle de nombreuses plantes à fleurs. Toute cette micro-faune trouve refuge et pitance plus particulièrement auprès des plantes mellifères, base indispensable à leur alimentation.

Ci-contre à droite : l'Abeille mellifère (Apis mellifera)
Photos : Cabane de Tellus


Toutes les abeilles ne font pas de miel et ne vivent pas forcément dans une ruche. En réalité, seules quelques rares espèces, dont Apis mellifera, la plus connue, vivent de cette manière. La majorité des abeilles de nos régions sont solitaires et s’occupent tout à la fois de construire leurs nids, de pondre et d’approvisionner leurs progénitures. Ces abeilles jouent un rôle tout aussi important au sein de l’écosystème. Beaucoup de plantes dépendent en grande partie d’elles pour être pollinisées, spécialement les plantes peu visitées par les abeilles mellifères (plantes aux floraisons très précoces ou aux fleurs de formes inadaptées pour Apis mellifera).
L'osmie cornue (Osmia cornuta), une abeille solitaire. Photo : Arthropa.free.fr
Ces abeilles solitaires souffrent, elles aussi, des techniques modernes de l’agriculture, peut-être même beaucoup plus que l’abeille mellifère, cependant, ne faisant pas, ou que très rarement l’objet d’élevages, il est plus difficile de se faire une idée de la régression et la mortalité de ces espèces.

Toutes les abeilles ne font pas de miel et ne vivent pas forcément dans une ruche. En réalité, seules quelques rares espèces, dont Apis mellifera, la plus connue, vivent de cette manière. La majorité des abeilles de nos régions sont solitaires et s’occupent tout à la fois de construire leurs nids, de pondre et d’approvisionner leurs progénitures. Ces abeilles jouent un rôle tout aussi important au sein de l’écosystème.

Beaucoup de plantes dépendent en grande partie d’elles pour être pollinisées, spécialement les plantes peu visitées par les abeilles mellifères (plantes aux floraisons très précoces ou aux fleurs de formes inadaptées pour Apis mellifera).

Osmia_cornuta

L'osmie cornue (Osmia cornuta),
une abeille solitaire. Photo : Arthropa.free.fr

Ces abeilles solitaires souffrent, elles aussi, des techniques modernes de l’agriculture, peut-être même beaucoup plus que l’abeille mellifère, cependant, ne faisant pas, ou que très rarement l’objet d’élevages, il est plus difficile de se faire une idée de la régression et la mortalité de ces espèces.

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	La plus grande partie de la faune d'un jardin est finalement composée par de très petits animaux : insectes, arthropodes divers, mollusques... Que l'on appel communément la "petite faune". Sauf quelques exceptions, ces animaux ont souvent mauvaise presse auprès des humains et suscitent parfois des peurs injustifiées. Souvent accusés d'être "nuisibles" on trouve plus de produits destinés à les détruire que d'informations sur leurs modes de vies fascinants. Découvrez un petit monde d'une richesse insoupçonnée au pas de votre porte, indissociable du monde des "mauvaises-herbes", la Cabane de Tellus fait tomber les barrières artificielles séparant les animaux "utiles" des soit-disant "nuisibles".
La Coccinelle à sept points (Coccinella septempuctata) Photo : wikipedia.org

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La plus grande partie de la faune d'un jardin est finalement composée par de très petits animaux : insectes, arthropodes divers, mollusques... Que l'on appel communément la "petite faune". Sauf quelques exceptions, ces animaux ont souvent mauvaise presse auprès des humains et suscitent parfois des peurs injustifiées. Souvent accusés d'être "nuisibles" on trouve plus de produits destinés à les détruire que d'informations sur leurs modes de vies fascinants.

Découvrez un petit monde d'une richesse insoupçonnée au pas de votre porte, indissociable du monde des "mauvaises-herbes", la Cabane de Tellus fait tomber les barrières artificielles séparant les animaux "utiles" des soit-disant "nuisibles".

La Coccinelle à sept points (Coccinella septempuctata)
Photo : wikipedia.org

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	Difficile de trouver plus injustement mal-aimées que ces braves araignées. Elles cohabitent pourtant volontiers à proximité voir à l’intérieur des constructions humaines, au point que certaines espèces peuvent être qualifiées d’anthropophiles, littéralement “qui aiment les humains”, dommage que cela soit si rarement réciproque. Voir le petit Journal de Tellus n°8 : “Plaidoyer pour les araignées”
Le Pholcus phalangoïdes, une "araignée d'intérieur" aussi inoffensive pour les humains que redoutable pour tous les insectes et autres araignées qui tenteraient de traverser son territoire. Photo : Cabane de Tellus

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Difficile de trouver plus injustement mal-aimées que ces braves araignées. Elles cohabitent pourtant volontiers à proximité voir à l’intérieur des constructions humaines, au point que certaines espèces peuvent être qualifiées d’anthropophiles, littéralement “qui aiment les humains”, dommage que cela soit si rarement réciproque.
Voir le petit Journal de Tellus n°8 : “Plaidoyer pour les araignées”

Le Pholcus phalangoïdes, une "araignée d'intérieur" aussi inoffensive pour les humains que redoutable pour tous les insectes et autres araignées qui tenteraient de traverser son territoire.

Photo : Cabane de Tellus

Les araignées de l’extérieur sont de très bons indicateurs de la biodiversité de votre jardin. Plus vous découvrez d’espèces différentes, plus cela vous donne une idée des richesses biologiques de votre mini-écosystème. Elles sont également d’excellentes auxiliaires du jardinier : Elles dévorent des quantités impressionnantes de sauterelles, criquets, moustiques, cousins… De quoi vous faciliter grandement la tâche dans l'entretien de votre jardin.
La Tégénaire (Tegenera sp.) inoffensive et craintive en dépit de sa taille parfois impressionnante. Photo : Cabane de Tellus

Les araignées de l’extérieur sont de très bons indicateurs de la biodiversité de votre jardin. Plus vous découvrez d’espèces différentes, plus cela vous donne une idée des richesses biologiques de votre mini-écosystème. Elles sont également d’excellentes auxiliaires du jardinier : Elles dévorent des quantités impressionnantes de sauterelles, criquets, moustiques, cousins… De quoi vous faciliter grandement la tâche dans l'entretien de votre jardin.

La Tégénaire (Tegenera sp.) inoffensive et craintive en dépit de sa taille parfois impressionnante.

Photo : Cabane de Tellus

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	C'est fou le nombre d'espèces différentes qu'un jardin accueillant peut abriter. Que cela soit de façon constante ou simplement de passage, une faune variée témoigne de la bonne santé de l'écosystème locale, auquel vous pouvez parfaitement contribuer. Un jardin naturel reproduit spontanément l'équilibre que l'on trouve dans la Nature, avec des végétaux, leurs parasites, des herbivores, des prédateurs, des insectes butineurs... Qui finissent par restaurer les chaînes alimentaires complexes que l'anthropisation a tendance à détériorer. Tout ce petit monde peut vivre en bonnes relations avec les humains, il suffit souvent simplement de les connaitre. On appel "Macro-faune" la faune constituée par les animaux de tailles plus importantes, par opposition à la micro-faune. (Du grec Macro = "grand" et "Micro" = "minuscule".)
Le mâle merle noir (Turdus merula), se nourrissant de baies, vecteur de dissémination terriblement efficace ! Photo : wikipedia.org

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C'est fou le nombre d'espèces différentes qu'un jardin accueillant peut abriter. Que cela soit de façon constante ou simplement de passage, une faune variée témoigne de la bonne santé de l'écosystème locale, auquel vous pouvez parfaitement contribuer. Un jardin naturel reproduit spontanément l'équilibre que l'on trouve dans la Nature, avec des végétaux, leurs parasites, des herbivores, des prédateurs, des insectes butineurs... Qui finissent par restaurer les chaînes alimentaires complexes que l'anthropisation a tendance à détériorer. Tout ce petit monde peut vivre en bonnes relations avec les humains, il suffit souvent simplement de les connaitre. On appel "Macro-faune" la faune constituée par les animaux de tailles plus importantes, par opposition à la micro-faune. (Du grec Macro = "grand" et "Micro" = "minuscule".)

Le mâle merle noir (Turdus merula), se nourrissant de baies, vecteur de dissémination terriblement efficace !
Photo : wikipedia.org

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*La Cabane de Tellus* : "Vrai ou Faux?" La Cabane de Tellus : "La Foire Aux Questions" La Planète Inconnue : Journal entomologique L'OPIE : Office pour les Insectes et leur Environnement LPO : Ligue pour la Protection des Oiseaux La Hulotte : "le journal le plus lu dans les terriers" Arthropa : "L'univers méconnu des insectes et autres petites bêtes..." Le site de Pascal Dubois : "Coté Nature" L'oiseau libre :** Site pour la protection des oiseaux et de la faune sauvage

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