Comme toutes les Crassulacées, les Orpins sont des plantes succulentes, particulièrement bien adaptées à la vie au plein soleil et dans des conditions extrêmement arides. L’Orpin brûlant doit son nom à sa saveur très poivrée, toxique à haute dose. Sa floraison jaune illumine les toits, les pierres et les murets ensoleillés. Les villes et les villages sont d’autant de lieux de vie pour cette lithophyte coriace.

L’Orpin blanc est une plante thermophile, d'origine méditerranéenne mais qui, s’échappant des jardins, s'acclimata partout en France. Il aime particulièrement les toits de tuiles calcaires, les vieux murets et les décombres arides. Sa résistance en fait une plante très intéressante que l’on utilise dans les toitures végétalisées. Ce faisant, il augmente l’isolation des bâtiments, et réduit énormément l’accumulation de chaleur en été. Pour finir il agrémente un peu les constructions souvent peu attrayantes et les insectes en profitent.

Le l'Orpin des murs est originaire du bassin Méditerranéen, c'est un exemple typique de plante échappée des jardins et redevenue sub-spontanée un peu partout en France. Comme toutes les Crassulacées, c’est une plante succulente adaptée à des conditions arides, ce qui en fait une parfaite plante rudérale, habituée des vieux murs et des décombres ensoleillées.

Voilà une lithophyte (ou "saxicole") reconnaissable d'entre toutes : le Nombril de vénus ou "ombilic des rochers". Cette plante succulente doit son charmant surnom à l'aspect et la texture soyeuse de ses feuilles : souples, rondes et douces au toucher, elles forment de petites cuvettes qui rappellent plus ou moins l'aspect d'un nombril. De là provient l'allusion à la déesse Vénus (équivalent d'Aphrodite dans la mythologie grecque), à qui on réserve généralement les plantes les plus raffinées. Adepte des murs et des éboulis, on retrouve le Nombril de vénus principalement à l'ouest et au sud de la Loire, dans les villes et les villages. Ses feuilles riches en vitamines sont comestibles et ont un goût plaisant.