|
||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Liseron des champs (Convolvulus arvensis) Photo : wikipedia.org |
|
|||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bête-noire des jardiniers, le Liseron des champs mériterait la médaille d’or de la persévérance. Infatigable, le petit Liseron repousse inlassablement après le passage de la tondeuse, un fragment de son rhizome, profondément enfoui, suffit à le faire ressusciter, et il est capable de parcourir plusieurs mètres sous une planche ou sous du béton avant d’émerger à la lumière. Sa croissance rapide et son coté volubile agressif, rend la corvée de désherbage difficile et fréquente. Néanmoins, sa floraison n’est pas dénuée de charmes. Il est tellement détesté par les jardiniers qu’il existe même des désherbants spécifiques "anti-liserons". |
||||||||||||||
Le saviez-vous La résistance du Liseron des champs aux traitements chimiques est telle, qu’il est en passe de devenir une plante utilisée pour dépolluer des sols contaminés par des métaux lourds et des hydrocarbures. |
||||||||||||||
Retour | ||||||||||||||
|
Liseron des haies (Calystegia sepium) Photo : Cabane de Tellus |
||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
A peine moins opiniâtre que son cousin des champs, le Liseron des haies se distingue par une floraison d’une taille impressionnante, blanche immaculée, mais parfois légérement teintée de rose ou de violet. Ses fleurs sont fragiles et ne durent qu’une journée. En outre elles sont matinales, et la chaleur les fait disparaître avant midi en été. Amateur de grillages à envahir, le grand Liseron est aussi étudié pour sa résistance aux métaux lourds qui pourrait nous permettre de l’utiliser en phytoremédiation. C'est également l'hôte préféré d'un papillon de nuit remarquable : le Sphinx du liseron (Agrius convolvuli). |
|||||||||||||
Le saviez-vous
Dans le langage des fleurs, les Liserons sont synonymes "d'attachement", et signifie "Unissons-nous". Allusion à leurs tiges volubiles. |
|||||||||||||
Retour | |||||||||||||
|
|||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La Cuscute majeure est une bien étrange plante. En effet il ne s'agit ni plus ni moins que d'une plante parasite! Quelques jours après sa germination, la plante se débarrasse de sa capacité à faire la photosynthèse, elle se greffe alors sur les plantes voisines et se débarrasse de ses racines. Grâce à des suçoirs nommés haustoriums, elle va prélever les substances dont elle a besoin, sur les plantes qui servent de supports à ses tiges volubiles : orties, lierre, luzernes... Mais aussi de nombreuses plantes cultivées : Houblon, pomme de terre... De quoi lui donner une double mauvaise image. Sévèrement combattue à coup de pesticides, La Cuscute majeure se rencontre encore ça et là, dans les décombres et les lieux oubliés. Plus rare : la Cuscute du thym (Cuscuta epithymum), et quasiment disparue en France : la Cuscute du lin (Cuscuta epilinum) |
|||||||||||||
Cuscute majeure (Cuscuta europea) Photo : photoflora.free.fr |
|||||||||||||
Le saviez-vous Des études de physiologie végétale ont montré que la Cuscute est capable de détecter des composants chimiques volatiles présents dans l'air pour trouver sa plante hôte. La Cuscute "renifle" le "parfum" émis par ses victimes potentielles! |
|||||||||||||
Retour | |||||||||||||
*Cliquez (ou double-cliquez) sur les mots en Violet pour faire apparaitre la définition. | ||
---|---|---|