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![]() Photo : wikipedia.org |
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Le Chénopode blanc doit son nom à la couleur blanc-argenté de l'envers de ses feuilles. C'est une plante très commune dans les décombres et les friches, qui profite de la dystrophisation des sols pour prospérer. Il peut former d'importantes colonies et atteindre des tailles respectables. Comme de nombreuses Chénopodiacées, ses feuilles sont comestibles et riches en protéines. Elles furent jadis consommées comme un excellent équivalent de l'épinard. La plante est également une bonne plante fourragère, ses graines sont très appréciées des oiseaux et peuvent même fournir un succédané de farine. Les semences ont une dormance très longue, elles sont capables de patienter un siècle enfouies dans le sol avant de germer. |
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Le Chénopodes hybride doit son nom à sa curieuse ressemblance avec le Datura stramoine (Datura stramonium), tant au niveau de la forme de ses feuilles que de l'odeur qu'elles dégagent lorsqu'on les froisse. Carl Von Linée lui-même, inventeur de la nomination binominale, aurait cru qu'il s'agissait d'un croisement entre le Chénopode blanc et le Datura stramoine que l'on peut rencontrer tous deux sur les même types de terrains. Pionnières des sols nus et excédentaires en azote, le Chénopode hybride peut rapidement reverdir les terrains défrichés, souvent en compagnie d'autres plantes de sa famille. Il se raréfie cependant suite aux pratiques modernes d’entretien des espaces verts. |
Chénopode hybride (Chenopodium Hybridum) Photo : Cabane de Tellus |
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Le Chénopode bon-henri, ou "épinard sauvage" est une plante que l'on ne trouve qu'a proximité des humains. Il fut cultivé depuis la préhistoire comme légume. Bien que plutôt fades, ses feuilles tendres sont particulièrement riches en protéines, il fut longtemps un légume incontournable du potager médiéval, avant d'être peu à peu détrôné par le véritable épinard (Spinacia oleracea). Plante très nitrophile, le Chénopode bon-henri est un parfait exemple de la flore anthropophile que l'on trouvait dans les fermes et aux abords des maisons. La transformation des paysages et la mécanisation des travaux agricoles (notamment le bitumage des chemins et des cours) participent à la régression de cette espèce. Phénomène qui hélas passe assez inaperçu, sans doute à cause des fleurs vertes de la plante, jugées sans intérêt par la plupart des promeneurs. |
Épinard sauvage (Chenopodium Bonus-henricus) Photo : Cabane de Tellus |
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Le saviez-vous
![]() L'épinard sauvage est surnommé "bon-henri" par opposition avec une autre plante anthropophile qui pousse très souvent en sa compagnie mais qui peut se réveler toxique : le "mauvais-henri", et qui n'est autre que la Mercuriale annuelle (Mercurialis annua). |
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![]() Arroche commune (Atriplex patulata) Photo : photoflora.free.fr |
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L'Arroche commune eut longtemps sa place dans le potager familiale, où elle était cultivée pour ses feuilles comestibles, qualité récurrente dans la famille des Chénopodiacées, que l'on consommait cuites et assaisonnées. C'est une plante rudérale qui profite de notre façon de vire, ainsi contrairement à beaucoup de végétaux, elle tolère bien l'augmentation du taux de sel dans le sol, elle prospère donc aux bords des routes régulièrement salées en hiver, alors que la plupart des autres plantes sont éliminées. |
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![]() Arroche couchée (Atriplex hastata) Photo : photoflora.free.fr |
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Parmi toutes les arroches qui peuplent les décombres et les champs, L'Arroche couchée est la plus facile à reconnaître grâce à la forme caractéristique de ses feuilles, en "fer de lance". Bien que la majorité des Arroches soient comestibles, L'Arroche des jardins (Atriplex hortensis) fut la plus couramment cultivée, mais aujourd'hui on ne la trouve qu'aux abords des villages où elles s'est échappée des jardins après avoir été évincée par les légumes "modernes". |
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Amarante réfléchie, (Amaranthus retroflexus) Photo : Cabane de Tellus |
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Beaucoup d’Amaranthacées sont des plantes tropicales au feuillage luxuriant et coloré, très appréciées en tant que végétaux d’ornements. Plus rares sont les Amarantes de climats tempérés. L’Amarante réfléchie est originaire des Amériques et fut certainement accidentellement introduite en Europe sous forme de graines, via des cargaisons de trains marchandises. Cela expliquerait pourquoi on la rencontres très souvent à proximité des gares et des dépôts de marchandises. C’est aussi pour cela que son aire de répartition est si disparate : Absente dans certaines régions, elle peut être une adventice abondante d’en d’autres. Tout comme sa cousine cultivée dans les jardins, la “Queue de renard” (Amaranthus caudatus), l’Amarante réfléchie produit une quantité impressionnante de minuscules graines comestibles qui étaient consommées par les amérindiens. On peut la confondre avec d'autres néophytes proches : l'Amarante intermédiaire (Amaranthus hybridum), et l'Amarante verte (A. viridis). |
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Tout comme l’Amarante réfléchie, l’Amarante couchée est une néophytes qui a probablement été introduite accidentellement. C’est une plante rudérale typique, opportuniste, qui s’est très bien adaptée à la vie dans les villes où elle se contente de très peu pour prospérer. Sa floraison rouge produit également de nombreuses graines comestibles, et ses feuilles se consomment cuites. |
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Amarante couchée
(Amaranthus deflexus) Photo : photoflora.free.fr |
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Le saviez-vous ![]() Les Amarantes faisaient autrefois partie des plantes cultivées par les civilisations précolombiennes. Base de leur alimentation, c'étaient également des plantes sacrées, instruments des rites magiques et religieux, notamment chez les Aztèques. Ces rituels furent interdits par l'église à l'arrivée des colons européens, et les usages culinaires des amarantes tombèrent également dans l'oubli. |
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