Sénéçon commun (Senecio vulgare)
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Nous voilà en présence de l’une des “mauvaises-herbes” les plus courantes et opportunistes qui soient. On la rencontre partout : trottoirs, entre les pavés, voix ferrées, décombres, jardins, champs, bords de routes... Le Sénéçon commun est présent partout ! Se contentant de conditions souvent déplorables, inhospitalières voir infernales. Il est si commun que personne ne s’y intéresse, pourtant résistance et sa capacité à envahir le moindre espace libre force le respect. Son nom latin provient de l’aspect de ses fruits : Des akènes velus de couleur blanche, évoquant la chevelure d’un vieillard.

Quelque peu moins omniprésente que l'espèce précédente, le Sénéçon visqueux nécessite un sol légèrement plus humide. Cela n'en fait pas moins une "mauvaise-herbes" au comportement dit "agressif": Il apparait à la moindre occasion, puis colonise tout l'espace où il peut se développer, ce qu'il fait à une vitesse impressionnante. Il peut d'ailleurs y avoir plusieurs générations qui se succèdent en une saison. La plante entière est recouverte de poils glandulaires collants, qui lui donne son aspect visqueux.

L'Armoise commune est un exemple parfait de plante rudérale qui colonise abondamment les décombres et les terrains vagues jusqu'au coeur des villes. Elle cohabite avec d'autres armoises, qui sont pour la plupart des xérophiles, et peuvent facilement atteindre plus d'un mètre de haut. Leurs utilisations étaient autrefois nombreuses : elles aromatisaient les viandes, les liqueurs, et se consommaient en décoctions aux vertus toniques et digestives.

Matricaire odorante (Matricaria discoides)
Photo : photoflora.free.fr

Cette étrange petite plante n'est pas une Camomille qui aurait raté ses ligules blancs, Il s'agit la Matricaire odorante, une néophyte originaire du nord-est asiatique ou du nord-ouest américain. Ses graines gluantes se collent aux pelages des animaux ou aux chaussures des passants. C'est sans doute ainsi qu'elle fut introduite en Europe. C'est une plante très résistante, au piétinement notamment, elle est capable de fleurir même après avoir été écrasée, au fond d'une ornière de tracteur.

Crépis bisannuelle (Crepis biennis)
Photo : Cabane de Tellus

Les Crépis sont nombreux aux bords des routes, dans les décombres ou même dans les champs. Leurs aspects et leurs comportements peuvent varier : parfois annuels, parfois vivaces et assez polymorphes, il n'est pas toujours aisé de les identifier formellement. Le Crépis bisanuel se reconnait à ses inflorescences ressemblant à celles du Pissenlit commun, mais qui ne donnent qu'un seul fruit chacune. La plante donne un foin très dur, peu apprécié des animaux domestiques. Elle résiste bien à la fauche qui a même pour effet de la ramifier plus encore !

lampsane commune (Lapsana communis)
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Picris fausse-vipérine (Picris echioides)
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Les Picris sont, comme les Crépis, difficiles à distinguer les uns des autres tellement il existe d'espèces très proches qui cohabitent dans un même milieu. Le Picris fausse-vipérine lui, est facilement identifiable, même à l'état de rosette, grâce à ses feuilles ressemblant beaucoup à celles de la Vipérine commune (Echium vulgaris). En effet elles sont couvertes de soies raides qui leurs confèrent un aspect rugueux, et un touché rêche. Elles sont souvent parcourut de boursouflures.

Bidens chanvre-d'eau (Bidens tripartita)
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Lampourde glouteron (Xanthium strumarium)
Photo : wikipedia.org

Originaire d'Amérique du nord, le Lampourde glouteron est une adventice fréquente dans certains champs et totalement absente d'en d'autres. Aux premiers abords, difficile de reconnaître là une authentique Astéracée, ses fleurs verdâtres sont très peu visibles, mais ses gros fruits épineux ne manquent pas de s'accrocher aux pelages des animaux ou aux chaussettes des passants. La Lampourde pratique un certain mimétisme avec le Datura stramoine (Datura stramonium), avec qui on le confond d'ailleurs souvent, mais le Lampourde ne possède pas sa toxicité. De là vient son nom Strumonium = "qui ressemble au Stramoine". Le mot Xanthium provient des propriétés tinctoriales de la plante qui permettrait d'obtenir une coloris jaune. Du grec Xanthos = "blond".