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 (jaunes à oranges) |
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 Chrysanthème des moissons (Glebionis segetum) Photo : photoflora.free.fr |
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Plante d’origine méditerranéenne, le Chrysanthème des moissons aime la chaleur, le soleil et les sols plutôt neutres ou siliceux. Il a trouvé la vie dans les champs très à son goût, c’est la fameuse “Marguerite dorée” qui illumine les étendues de céréales. Cette héliophile est donc partie à l’assaut les terres plus continentales, en voyageant de champs en champs. Depuis l’utilisation généralisée et systématique des herbicides, cette messicole a beaucoup régressé, surtout dans les régions plus au nord. |
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Le saviez-vous  "Chrysanthème" signifie littéralement "fleur d'or" ou "fleur dorée", du grec Khrysos = "or" et Anthemos = "fleur". |
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Le très connu Pissenlit et bien souvent jugé comme l’un des ennemis publics des pelouses ! Pourtant c’est une plante formidable : Nitrophile mais se développant sur tous types de
sols, sa puissante racine lui permet de survivre contre toute la
bonne volonté des tondeuses. Ses inflorescences, les célèbres pompons jaune-vif qui illuminent les plates-bandes, sont de véritables trésors pour les insectes. Très mellifères, il existe même du miel de pissenlit,
l’un des plus plaisants. Même en absence de fécondation, par apomixie, les fleurs donnent des akènes, munis d'un pappus, qui peuvent parcourir des distances considérables. Ses
feuilles sont également comestibles en salades et la plante possède diverses propriétés médicinales,
d’ailleurs son nom commun "Pissenlit" fait allusion à son action diurétique. A Noter que les botanistes sont d'accord pour admettre que "Taraxacum" regroupe en fait une multitude d'espèces proches et de sous-espèces encore mal définies. |
 Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum campylodes) Photos : Cabane de Tellus |
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Le saviez-vous Une antique légende raconte que les pissenlits naissent de la poussière dispersée par le char du dieu Apollon lorsque celui-ci transporte le soleil à travers le ciel. Leurs fleurs seraient des fractions du feux solaire et leurs semences aussi légères que la poussière. Le Pissenlit est aussi symbole d'oracle, de prédiction et de dissémination. |
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 Souci des champs (Calendula arvensis) Photo : Cabane de Tellus |
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Le Souci des champs est plus discret moins populaire que le Souci des jardins, pourtant il est plus répandu et commun en France. Avec une préférence pour les terres ensoleillées et chaudes, même arides. Le Souci des champs fleurit abondamment du printemps jusqu’aux gelées. D’ailleurs Calendula signifie "premier jour de chaque mois" par allusion à la régularité et l'abondance de sa floraison. Le Souci des champs se reconnaît également à son odeur caractéristique et chaleureuse, due à une huile essentielle. Mais en tant qu'oligophyte, il souffre de l’agriculture moderne, notamment de la dystrophisation des sols. Il subsiste plus volontiers en s’incrustant discrètement dans les massifs de fleurs des villes dans les vergers ou entre les vignes. |
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Le saviez-vous Malgrés toutes leurs qualités, dans le langage des fleurs les Soucis sont symbole de "tristesse". |
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Le Souci des jardins est la plante idéale pour les jardiniers paresseux : Peu exigeant sur la qualité du sol, adapté à
la sécheresse, fleurissant généreusement du printemps jusqu’aux gelées, plante mellifère se ressemant
abondamment et spontanément, le Souci des jardins accumule les qualités ! Il est également utilisé en médecine
traditionnelle pour traiter différents problèmes de peau, et comestible. Toute la plante dégage une odeur
caractéristique légèrement poivrée et agréable. Les pétales, jaunes ou orangées, peuvent
servir d’épice. La plante est spontanée dans les régions méditerranéennes, et
s’échappe volontiers des jardins. Ces derniers temps, le Souci officinal se fait plus rare car les cultivars horticoles,
aux fleurs doubles ou triples l’ont détrôné en dépit de tous ses mérites.
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 Souci des jardins (Calendula officinalis) Photos : Cabane de Tellus |
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Le Sénéçon jacobée est une Astéracée rudérale assez commune, et qui semble pousser où bon lui semble. La plante est toxique car elle contient diverses alcaloïdes dont la pyrrolizidine qui rend sa consommation dangereuse pour les herbivores. Peu de dangers en revanche pour les humains. La plante est très souvent l'hôte des chenilles d'un papillon qui ne jure que par elle : le Tyria jacobaeae. Ces chenilles sont toxiques car elles accumulent les alcaloïdes dans leur organisme. |
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Le saviez-vous Le Sénéçon jacobée est le végétal emblème de l'île de Man. Une île Britannique située entre la Grande Bretagne et l'Irlande. |
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Encore une plante que vous avez forcément déjà rencontré! Même en pleine ville, elle apparaît dans le moindre endroit disponible. Le Laiteron maraîcher, comme quasiment tous les Laiterons, fait partie des adventices les plus omniprésentes, compagnes des humains depuis la préhistoire, au voisinage des cultures. Il s'installe partout et s'adapte fort bien à tous types de sols. D'aspect très variable, il peut rester modeste ou au contraire, dans un sol riche et frais, pousser à une vitesse impressionnante et atteindre plus d'1 mètre de hauteur. On le reconnaît des autres laiterons par ses feuilles lisses et brillantes. |
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Le saviez-vous Les feuilles du Laiteron maraîcher sont comestibles (très riches en acide ascorbique, c'est à dire en vitamine C) et furent souvent utilisées comme fourrage jadis pour les cochons et les lapins. |
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Le Laiteron rude ressemble beaucoup au Laiteron maraicher, mais se reconnaît à ses feuilles munies d'épines souples et aux lobes très pointues. Il pousse aussi facilement et rapidement que les autres Laiterons, et peut produire des quantités énormes d'akènes (plus de 20 000 par pied). A l'état de rosette de feuilles, on peut le distinguer des autres Laiterons par sa couleur violacée. Bien qu'omniprésent dans les villes et les décombres, ce n'est pas une adventice très gênante, car comme la plupart des laiterons annuels, il ne se multiplie pas par voie végétative, il est donc rapidement éliminé par le travail du sol.
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Contrairement aux Laiterons annuels, le Laiteron des champs est une plante vivace, et une adventices des plus coriaces. En effets il possèdent un système racinaire profond (jusqu'à 50 cm dans le sol) et pratique volontiers la régénération végétative. En outre, les tiges peuvent aisément s'enraciner dans un sol humide en cas de fragmentation, c'est pourquoi le labour ou la fauche ont souvent pour conséquences de le multiplier par bouture au lieu de l'éliminer. Les feuilles et les tiges sont couvertes de soies souples qui donne un aspect légèrement collant à la plante. C'est une bon fourrage pour les animaux. Plante euryèce, il supporte même les sols légèrement salés des bords de mer. |
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Laiteron des champs (Sonchus arvensis) Photo : photoflora.free.fr |
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Difficile d'imaginer que cette plante soit la proche parente de la "laitue" (Lactuca sativa) habituelle de vos repas! Pourtant c'est bien à cela que ressemblait la plante d'origine. La Laitue sauvage est une plante rudérale très commune. Elle adore nos décombres et même les murs où l'on peut la rencontrer en compagnie d'autres "laitues", telle que la Laitue des murailles (Mycelis muralis). Son nom latin provient de Lactos, qui signifie "lait", en effet la plante contient un latex épais et blanc, qui s'écoule par la moindre blessure. Il est d'ailleurs particulièrement abondant, et peut avoir des effets toxiques en cas d'ingestion.
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Le saviez-vous
L'inflorescence de la Laitue sauvage fuit la lumière trop vive du plein soleil, la tige tourne donc constamment le dos au soleil durant sa course dans le ciel. D'où le nom de "plante boussole" attribué à la plante. |
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Il s’agit du cousin du Salsifis dont on consommait autrefois les racines : Tragopogon porrifolium, et qui est aujourd'hui, la plupart du temps, remplacé et confondu avec la Scorcenère (Scorzonera hispanica). C’est une plante rudérale qui aime les coteaux ensoleillés, les bords de chemins secs et plutôt calcaires qui lui rappel son climat d’origine (Méditerranéen, Afrique du nord). Sa floraison est plutôt matinale et ses capitules se referment rapidement. Une fois fécondés, ils produisent des akènes pourvus de pappus très développés. |
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Le saviez-vous C’est cet aspect blanchâtre et velu des fleurs fécondées qui ont valu le surnom de “Barde de bouc” aux salsifis. |
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Le mot "Laitue" provient de lactos en grec, et signifie “lait”. C’est une allusion au latex blanc qui s’écoule de la plante si on la blesse. La Laitue des murailles fait partie du club privé des lithophytes comme la Cymbalaire, les Orpins et la Chélidoine. Elle affectionne les vieux murs, les décombres et les friches industrielles, elle n’a pas son pareil pour redonner vie à un lieu désolé. Plante typiquement anthropophile, on peut également la rencontrer dans les forêts claires, elle témoigne d’un récent bouleversement du milieu. |
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Le Solidage verge-d'or possèdent un nom commun plutôt étrange qui a le mérite de bien être retenue par le public. A cela s'ajoute son nom latin solidago qui signifie "affermir". Malgré tout ça, les diverses vertus médicinales de la plante ne sont pas utilisées dans le domaine auquel on pourrait s'attendre, mais elle était autrefois utilisée comme diurétique et contre les rhumatismes, ainsi qu'en usage externe en tant que cicatrisant. |
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Le saviez-vous
La Verge d'or était autrefois très utilisée en tant que plante tinctoriale pour teindre la laine en jaune ou en vert après avoir ajouté un peu de sulfate de fer. |
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Importée volontairement comme plante ornementale durant le siècle dernier, la Verge d'or du canada s'est rapidement échappée des jardins puis s'est naturalisée. Dorénavant, on peut facilement la rencontrer aux bords des routes et dans les terrains vagues où sa floraison ne passe pas inaperçue, surtout pas par les butineurs qui adorent ces inflorescences très mellifères. Cette néophyte peut former d'importantes colonies, au point d'être parfois considérée comme envahissante et de rentrer parmi la triste liste des "plantes invasives".
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Le saviez-vous On peut trouver des cultivars de la Verge d'or du canada dans les jardineries où elle est désignée par son nom latin : "Solidago". Allez savoir pourquoi, son nom commun ne semble pas très vendeur... |
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L'époque où la Carline commune était une adventice des cultures est pratiquement révolue. Cette plante étrange que l'on prend souvent pour un "chardon", fait partie de la flore typique des milieux secs et calcaires. Ses inflorescences très mellifères, sont aussi très durables et même après la dispersion des semences, le réceptacle floral demeure sur le pied, parfois tout l'hiver. Plutôt oligophyte et sensible aux herbicides, elle a déserté les terres trop riches en nitrates des champs pour se réfugier dans les endroits épargnés par la pollutions et se fait moins commune qu'autrefois. |
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Le saviez-vous
Les capitules de la Carline s'ouvrent sous l'effet de la sécheresse et se referme avec l'humidité. Cette particularité qui lui a valu le surnom de "baromètre". On connait mieux sa proche parente la Carline acaule (Carlina acaulis) dit aussi "chardon baromètre", qui est une plante plutôt montagnarde et beaucoup plus rare. |
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Le Chardon béni doit son nom flatteur à ses propriétés médicinales. Jadis on pensait qu'il était capable de soigner la peste. Les études scientifiques modernes ne l'ont pas confirmé, mais elles ont montrée qu'il possède des effets digestifs et cholagogue. Il est également possible qu'il tienne son nom de l'habitude qu'avaient les moines bénédictins de le cultiver dans leurs "jardins des simples". Présent en France uniquement sous les climats méditerranéens, il fut introduit jadis pour ses vertus médicinales et ornementales. Très xérophile, il lui arrive de devenir une adventice des cultures, et même une plante invasive outre-atlantique!
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Le saviez-vous Le Chardon béni peut également fournir une teinture jaune en substitution au "Carthame des teinturiers" (Carthamus tinctorius), une Astéracée proche, dite aussi "Safran des teinturiers". Cette dernière étant souvent elle-même un substitut au véritable Safran (Crocus sativus). |
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Le Tussilage pas-d'âne est l'une des fleurs les plus précoce des climats tempérés. Il fleurit dés début Mars. On le reconnaît à ses capitules jaune-vif qui apparaissent seules, sans feuilles. Ces dernières apparaitront plus tard à partir d'avril. Elles ont l'aspect des feuilles de peuplier et sont couvertes d'un duvet blanc et farineux qui a donné le nom à la plante. Bien que puissamment médicinale, autrefois plante souveraine contre la toux, le Tussilage ne doit pas être utilisé par les amateurs car ses substances actives sont rapidement toxiques et sont même soupçonnés d'être cancérigènes. |
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Le saviez-vous Le Tussilage est un très bon bio-indicateur : il pousse sur les terrains instables, asphyxiés, fréquemment inondés, et peut indiquer la présence d'une poche d'eau dans le sous-sol. Bien que la plante contribue à consolider progressivement le sol, il ne faut jamais construire sur un terrain où pousse une colonie de Tussilages! |
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