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Scrophulariacées

Linaria_vulgaris
Linaire commune (Linaria vulgaris)
Photo : Cabane de Tellus

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Linaire commune
Synonymes : Grande linaire, Chasse-venin

Nom latin : Linaria vulgaris Mill.

Famille : Scrophulariacées

Étymologie : Linaria, dérivé du latin Linum = "lin" par ressemblance des feuilles ; Vulgare = "commune, ordinaire"

Cycle : Vivace
Dissémination : Barochore
Floraison : Juin à Octobre
Hauteur : 20 à 80 cm
Statut : commune, non protégée.
Origine probable : Afrique - Eurasie

En dépit de sa délicatesse, la Linaire commune est très résistante! Très peu regardante sur ses conditions de vie, c’est la plante rudérale et euryéce par excellence : elle croît aussi bien entre les cailloux d’un chemin, qu’aux bords des chaussées ou entre deux pavés d’un trottoir. Ses fleurs jaunes, originales et décoratives sont très appréciées par les insectes butineurs ayant une langue suffisamment longue pour profiter du nectar : bourdons, xylocopes, et papillons. Lui faire une place au jardin c'est s'assurer d'une floraison lumineuses de l'été jusqu'en automne sans aucun entretien de votre part.

Linaria_vulgarisLinaria_vulgarisLinaria vulgaris
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Molène bouillon-blanc
Synonymes : Bouillon blanc, Herbe de Saint Fiacre, Oreille de loup, Cierge de Notre dame, Bouillon jaune...
Nom latin : Verbascum thapsus L.
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Verbascum = déformation probable du latin Barbascum = “barbu” par allusion à l’aspect des étamines ou de la plante entière.

Cycle : Bisannuel

Dissémination : Anémochore
Floraison : Mai à juillet
Hauteur : 70 à 200 cm
Statut : commune, non protégée.
Origine probable : Moyen-Orient
ruderalemelliCoupe_d'hygie
Verbascum_thapsus

Impossible de ne pas reconnaître le "Bouillon-blanc" au premier coup d’œil. Son feuillage très duveteux, qui lui confère une couleur argentée, lui permet de résister à la sécheresse. Typiquement xérophile, il est d’ailleurs familier des talus secs et rocailleux. L’ancêtre de l’espèce proviendrait des régions du Moyen-Orient, autour de la Turquie. La Molène Bouillon-blanc est généralement bisannuelle, elle forme une rosette de feuilles la première année puis une tige florale, pouvant se ramifier et dépasser 2 mètres de hauteur, durant sa deuxième année.

Le saviez-voussaviez-vous
Dans le langage des fleurs, les Molènes sont synonymes de "nonchalance", sans doute par allusion à leur aspect doux et leur capacité à se développer tranquillement même dans des lieux arides et inhospitaliers.
Molène bouillon-blanc (Verbascum thapsus)
Photo : wikipedia.org
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Melampyrum_arvense
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Mélampyre des champs
Synonymes : Rougeotte, Blé de vache
Nom latin : Melampyrum arvense L.
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Du grec Melas = “noir” ; Puros = "blé" par allusion à la forme et couleur des graines. En latin Arvum = "champs".
Cycle : Annuel
Dissémination : Myrmécochore
Floraison : Mai à septembre
Hauteur : 10 à 35 cm
Statut : Assez rare, non protégé
Origine probable : Bassin Méditerranéen

Voici une plante que l’on croirait tout droit sortie de la jardinerie exotique du coin, à tel point ses fleurs sont originales et colorées. Le Mélampyre des champs est pourtant une plante sauvage que l’on trouve ici et là, plutôt de façon sporadique et de préférence sur sols calcaires. Ses impressionnantes fleurs jaune-vifs aux sépales rose-fuchia apparaissent durant l’été. La pollinisation des fleurs est assurée en partie par les fourmis qui sont attirées par les sécrétions sucrées de l’inflorescence. Les graines contiennent de l’aucubine, une substance qui pouvait se retrouver dans le farine et la rendre indigeste.

Mélampyre des champs (Melampyrum arvense)
Photo : Cabane de Tellus
Melampyrum arvenseMelampyrum arvenseMelampyrum arvense
Le saviez-voussaviez-vous
Le Mélampyre des champs, comme tous les Melampyrum, est un semi-parasite. Ses racines pénètrent les tissus des plantes voisines, en particulier celles des céréales, et en prélève la sève. C’est donc l’une des rares plantes messicoles que l’on pourrait qualifier de “parasite des moissons”.
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Muflier des champs
Synonymes : Muflier rubicond, Tête de mort

Nom latin : Misopates orontium L. Syn. : Anthirrinum orontium, A. purpurea

Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Du grec, Anti = "comme" ; Rhin = "mufle, nez" (forme de la corolle).

Cycle : Annuel

Dissémination : épizoochore
Floraison : Avril à octobre
Hauteur : 20 à 50 cm
Statut : légère régression, non protégé.
Origine probable : Eurasie

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Muflier des champs (Misopates orontium)
Photo : wikipedia.org
Le Muflier des champs est une charmante petite fleur, une version sauvage des "Gueules de loups" que l’on cultivent dans nos jardins. Son cycle de végétation rapide lui permet de survivre dans les champs où il était autrefois une adventice très commune. Bien qu’il ne soit pas particulièrement rare dans les champs, les nouvelles pratiques culturales ont fait beaucoup régresser sa population. De ce fait, sa présence indique un lieu qui a eut la chance d’échapper aux herbicides.
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Linaria_arvensis
Linaire des champs (Linaria arvensis)
Photo : photoflora.free.fr

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Linaire des champs
Nom latin : Linaria arvensis L.
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Linaria, dérivé du latin linum = "lin", par ressemblance des feuilles ; Arvum= "champ".
Cycle : Annuel
Dissémination : Anémochore
Floraison : Mai à octobre
Hauteur : 10 à 40 cm
Statut : En régression, non protégée
Origine probable : Eurasie

La Linaire des champs, contrairement à sa proche cousine la Linaire commune (Linaria vulgaris), est plutôt du genre discrète et rare. Elle préfère les sols siliceux et n'apprécie donc pas beaucoup les amendements calciques destinés à améliorer les sols cultivés. Elle est considérée en voie de disparition dans certains pays, comme la Belgique par exemple. Elle possède également diverses vertus médicinales. Ses petites fleurs bleues ont la forme caractéristique des linaires et sont faciles à reconnaître si toute fois vous prenez le temps de les observer de près.

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Petite Linaire

Nom latin : Chaenorrhinum minus L. ; Syn. : Linaria minor ; Antirrhinum minus.

Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Du grec Chairôn = "s'entre-ouvrir" ; Rhin = "mufle, nez" ; Minus = "plus petit".

Cycle : Annuel

Dissémination : Anémochore
Floraison : Mai à octobre
Hauteur : 5 à 20 cm
Statut : commune, non protégée.
Origine probable : Eurasie

messicoleruderale

Chaenorrhinum_minus
Petite mais efficace, la Petite linaire s'insinue dans les champs et les décombres où ses petites fleurs blanches passent le plus souvent inaperçue. Encore relativement commune, la petite linaire arrive à former de petites colonies là où les herbicides n'ont pas sévi, aux bords des champs la plupart du temps.
Petite Linaire
(Chaenorrhinum minus)
Photo : Cabane de Tellus
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Odontites_vernus
Odontite rouge (Odontites vernus)
Photo : photoflora.free.fr

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Odontite rouge

Synonymes : Euphraise de printemps, Euphraise rouge, Odontite de printemps

Nom latin : Odontites vernus L.
Syn. : Odontites rubra, Bartsia odontites

Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Odontos = "dent" ; du latin Vernus = "printanier"
Cycle : Annuel
Dissémination : Barochore
Floraison : Juin à septembre
Hauteur : 10 à 50 cm
Statut : Locale, en régression, non protégé.
Origine probable : Afrique - Eurasie

Malgré son nom latin (vernus signifiant "printanier") l'Odontite rouge fleuri assez tardivement, peu avant les moissons en faite. C'est une stratégie messicole efficace : après la pollinisation des fleurs, les graines sont récoltées en même temps que les grains de céréales, et seront involontairement replantés, avec un peu de chance dans une autre parcelle. Et voilà comment de champ en champ, l'odontite s'est mise à fleurir aux quatre coins de l'Europe. Comme de nombreuses scrophulariacées mixotrophes, cette plante a besoin de prélever une partie de ses nutriments chez les végétaux voisins, en particulier durant son jeune âge. Odontites provient du grec Odontos = "dent", car la plante était réputée soigner les problèmes dentaires.

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Kickxia_spuria
Velvotte fausse (Kickxia spuria)
Photo : photoflora.free.fr

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Velvotte fausse

Synonymes : Linaire velvote ; Linaire bâtarde

Nom latin : Kickxia spuria L.
Syn. : Linaria spuria
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Dédiée à Jean Kickx (1775-1831)

Cycle : Annuel

Dissémination : épizoochore
Floraison : Août à octobre
Hauteur : 20 à 50 cm
Statut : Commune localement, non protégée.
Origine probable : Afrique - Eurasie
Plante étrange, très commune dans certaines régions, et pratiquement absente dans d’autres, la Velvote fausse est une Scrophulariacée annuelle, au port rampant et qui pousse en étoile. Le rameau centrale ne monte pas à plus de 20 cm, mais des rameaux latéraux disposés en rosette peuvent ramper sur plus d’un demi-mètre, et couvrir une surface de sol impressionnante. Ses fleurs noires et jaunes sont discrètes mais charmantes. Toute la plante est recouverte d’un fin duvet. On peut la confondre avec la vrai Velvote, ou Linaire élatine (Kickxia elatine).
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Cymbalaire des murailles
Synonymes : Linaire des murailles, Cymbalaire, Ruine de Rome
Nom latin : Cymbalaria muralis L.
Syn.: Linaria cymbalaria
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Du latin Cymba = "nacelle" par allusion à la forme concave des feuilles ; Muralis = "murs"
Cycle : Vivace
Dissémination : Autochore et Hydrochore
Floraison : Juin à Octobre
Hauteur : 2 à 15 cm
Statut : locale, non protégée.
Origine probable : Bassin Méditerranéen

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Cymbalaria_muralis
Cymbalaire des murailles (Cymbalaria muralis)
Photo : Cabane de Tellus

Voilà l’une des plantes les plus douées pour l’escalade, une véritable championne des murs imprenables : La Cymbalaire des murailles, ou "Ruine de Rome", originaire du bassin méditerranéen, fut introduite en Europe durant le XVème siècle, à des fins ornementales et médicinales. Puis la mode passant sans doute, elle fut oubliée, mais elle s’acclimata fort bien. Merveilleusement adaptée à la vie sur les rochers et les falaises abruptes, cette lithophyte a profité astucieusement des constructions humaines plus ou moins bien entretenues. Rares sont les concurrentes qui réussissent à lui faire de l’ombre là où elle vie. La moindre fissure, peut servir de départ à cette chevronnée d’alpinisme.
Cymbalaria_muralisCymbalaria muralisCymbalaria muralis
Le saviez-voussaviez-vous
Une fois fécondées, les fleurs de Cymbalaires deviennent lucifuges : elles fuient la lumière pour aller se loger dans l'endroit le plus sombre possible et fructifient. La plante sème ainsi elle-même ses graines dans les fissures environnantes.
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Veronica_persica
Véronique de Perse (Veronica persica)
Photo : photoflora.free.fr

messicoleruderaleCoupe_d'hygie

Véronique de Perse

Synonymes : Véronique persane, Véronique commune

Nom latin : Veronica persica L.
Syn. : Veronica buxbaumii, V. tournefortii
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Persica = "de Perse"

Cycle : Annuel

Dissémination : épizoochore
Floraison : Février à novembre
Hauteur : 10 à 40 cm
Statut : Commune
Origine probable : Moyen-Orient
Les Véroniques sont de petites scrophulariacées aux jolies fleurs bleues. La Véronique de Perse, originaire du Moyen-Orient, a sans doute été volontairement introduite dans les parcs et les jardins. Aujourd'hui c'est l'une des "mauvaises-herbes" les plus courantes. Elle forme de tous petits buissons aux fleurs bleues éphémères, mais qui peuvent s'épanouir presque toute l'année, même en hiver si celui-ci est clément. Communes également, et poussant aux mêmes endroits : la Véronique petit-chêne (Veronica chamaedrys) et la Véronique à feuille de lierre (Veronica hederifolia).
Veronica persicaVeronica persica
Le saviez-voussaviez-vous
Dans le langage des fleurs, offrir des Véroniques à quelqu'un signifie "Votre image est gravée dans mon cœur".
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Petit Rhinanthe
Synonymes : Petite Cocriste, Crête de coq
Nom latin : Rhinanthus minor L.
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : Du grec Rhin = "nez, mufle" (forme de la corolle) ; Anthemos = "fleur" ; Minor ="plus petit"
Cycle : Annuel
Dissémination : Anémochore
Floraison : Juin à septembre
Hauteur : 10 à 50 cm
Statut : locale, en régression, non protégé.
Origine probable : Afrique - Eurasie

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Petit Rhinanthe (Rhinanthus minor)
Photo : wikipedia.org

Le petit Rhinanthe, comme tous les Rhinanthes, est un semi-parasite, habitué des pelouses calcaires et des prairies maigres, il passe volontiers de l'autre coté de la barrière pour aller s'insinuer dans les champs de céréales. Les Rhinanthes sont capables de prélever de l'eau et des minéraux aux plantes qu'ils parasitent à l'aide de suçoirs qui se greffent sur les parties souterraines de ses voisines. Cependant ils effectuent eux-même la photosynthèse. On peut facilement l'identifier, même une fois fané, car ses calices gonflés et secs, protègent les graines, et font office de petites maracas au bruit reconnaissable. Les Rhinanthes ont tendance à régresser à cause de la dystrophisation des sols.
Le saviez-voussaviez-vous
Le bruit que produit les fruits des Rhinanthes dans leurs calices est si reconnaissable, que jadis ont disait que l'entendre sonnait le temps de récolter le foin.
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Euphrasia_officinalis
Euphrasie officinale (Euphrasia officinalis)
Photo : photoflora.free.fr

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Euphrasie officinale
Synonyme : Casse-lunettes
Nom latin : Euphrasia officinalis L.
Syn. : Euphrasia rostkoviana
Famille : Scrophulariacées
Étymologie : en grec Euphrasia = "gaité, joie". En latin Officinalis = "officinale".

Cycle : Annuel

Dissémination : Anémochore
Floraison : Mars à novembre
Hauteur : 5 à 40 cm
Statut : Commune, non protégé.
Origine probable : Afrique - Eurasie
Les Euphrasies sont si nombreuses à coloniser les champs, les décombres et les bords des chemins, qu'il est quasiment impossible de toutes les décrire. De plus, elles sont très changeantes, aux niveaux de leurs tailles, aspects, couleurs des fleurs (bleues, violettes ou blanches) qui varient selon le lieux où elles s'installent. Un vrai casse-tête pour les identifier. Comme toutes les Euphrasies, l'Euphrasie officinale est un semi-parasite. Elle était jadis utilisée en infusion ou en cataplasme contre les inflammations et les troubles oculaires, d'où son surnom de "Casse-lunettes".
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