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ico2Araliacées
ruderalemellitoxiqueTinctorial
Lierre grimpant
Synonymes : Lierre, Lierre commun, Terette, Rondelet, Drienne...

Nom latin : Hedera helix L.

Famille : Araliacées

Étymologie : Du latin Haedere = “attacher” et Helix = “spirale”.

Cycle : Vivace
Dissémination : Endozoochore
Floraison : Septembre à octobre
Hauteur : 2 à 30 mètres
Statut : commun, non protégé.
Origine probable : Europe post-glacière
Hedera_helix
Lierre grimpant (Hedera helix)
Photo : Cabane de Tellus

Le Lierre grimpant est certainement la liane ligneuse la plus importante des écosystèmes d'Europe tempérée. Panacée écologique, sa floraison est extrêmement mellifère, ses fruits nourrissent les oiseaux, et son feuillage persistant offre refuges et sites de nidifications à de nombreux animaux, en particulier l'hiver. C'est une liane épiphyte, c'est à dire qu'elle se sert d'un arbre comme support, mais ne le parasite pas. Contrairement à une idée reçue, il n'étouffe pas l'arbre sur lequel il pousse, car ses organes restent sous la canopée et son cycle végétatif est décalé par rapport à celui des arbres (floraison en automne). Le lierre grimpant est une plante chargée de mythes et de croyances. Les Celtes la considérait comme sacrée et puissamment magique, protectrice des foyers et capable de repousser les maladies et l'ivresse.

Hedera helixHedera helix
Le saviez-voussaviez-vous
Depuis quelques temps, le Lierre grimpant est étudié pour une autre de ses qualités : il fait partie des plantes dites "dépolluantes". Capable d'absorber et de fixer certains toxiques très nocifs : les formaldéhydes, il contribue à assainir l'air ambiant.
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ico2 Caprifoliacées
Sambucus_ebulus
Sureau hièble (Sambucus ebulus)
Photo : photoflora.free.fr
ruderalemellitoxiqueTinctorial
Sureau hièble
Synonymes : Hièble, Petit sureau, Yébles, Herbe à punaise...
Nom latin : Sambucus ebulus L.
Famille : Caprifoliacées
Étymologie : Du grec Sambuku = intrument de musique proche de la lyre, peut être confectionné à l'aide des tiges creuses de sureau.
Cycle : Vivace
Dissémination : Endozoochore
Floraison : Juin à août
Hauteur : 50 à 170 cm
Statut : Commun, non protégé.
Origine probable : Europe post-glacière

Le Sureau hièble ou "petit sureau" fait partie des plantes rudérales vivaces qui s'installent sur les terrains abandonnés depuis quelques temps, tout comme la Clématite vigne-blanche, Le Lierre grimpant ou la Ronce commune. On le trouve également aux bords des routes, surtout dans les terres riches en azote. Sa croissance est très rapide, on le distingue des autres sureaux (arborescents) par l'odeur désagréable qui émane lorsque l'on froisse ses feuilles, mais également par ses tiges non-ligneuses, qui disparaissent totalement en hiver. Ses fruits sont disséminés par les oiseaux qui les consomment, mais ils sont toxiques pour la plupart des mammifères. Ses fleurs n'attirent pas particulièrement les abeilles, mais beaucoup d'autres insectes.

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ico2 Cucurbitacées
Bryone dioïque
Synonymes : Couleuvré, Navet du diable

Nom latin : Bryonia dioica L.
Syn. : Bryonia cretica

Famille : Cucurbitacées
Étymologie : en grec Bryein = “pousser vigoureusement” ; dioica = “dioïque.

Cycle : Annuel

Dissémination : Endozoochore
Floraison : juin à Avril
Hauteur : 1 à 4 mètres
Statut : commune, non protégée.
Origine probable : Asie centrale et orientale
ruderaletoxique
Bryonia dioica
Bryone dioïque (Bryonia dioica)
Photo : photoflora.free.fr

Voilà une authentique cucurbitacées (famille de la courge et du concombre) plante mythique, réputée comme l’une des favorites des pratiques de la sorcellerie, mais aussi l'une des clefs de la médecine médiévale. La Bryone dioïque doit son nom à son caractère dioïque, et ses appellations vernaculaires à sa haute toxicité. La plante se développe en s'accrochant aux plantes alentours grâce à des vrilles volubiles. Les fleurs femelles fructifient en donnant des baies rouges, extrêmement toxiques, riches en alcaloïdes, mais mangées impunément par les oiseaux qui véhiculent les graines dans leurs fientes. La plante est vivace, mais caduque. Seul survie en hiver, un gros tubercule enfoui profondément dans le sol.

Bryonia dioicaBryonia dioicaBryonia dioica
Le saviez-voussaviez-vous
D'après la légende, c'est le centaure Chiron (guérisseur et érudit) qui aurait découvert cette plante, synthèse de son savoir, que seuls les sages sauraient utiliser sans risque.
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Momordique sauvage
Synonymes : Concombre sauvage, Concombre d'âne, Cornichon sauteur, Concombre du diable...

Nom latin : Ecballium elaterium L. A. Rich.
Syn. : Momordica elaterium L.

Famille : Cucurbitacées
Étymologie : Du grec Eckallio = "lancer en dehors" par allusion à sa méthode de dispersion et Elaterios = potion purgative préparée avec la plante.

Cycle : Vivace

Dissémination : Autochore
Floraison : Avril à Septembre
Hauteur : 20 à 100 cm
Statut : commune, non protégée.
Origine probable : Europe orientale
ruderaletoxique
Ecballium_elaterium
Momordique sauvage (Ecballium elaterium)
Photo : wikipedia.org

Voici un concombre qu'il vaut mieux se garder de consommer ! La Momordique sauvage, fréquemment surnommée "concombre d'âne" par allusion à sa non-comestibilité, a beau ressembler à son parent cultivé (Cucumis sativus), elle n'en reste pas moins très toxique (riche en cucurbitacines, puissante toxines extrêmement amères). Elle était parfois utilisée pour concocter des potions dangereusement purgatives. La momordique adore la chaleur et on ne la trouve guère que dans les régions aux hivers doux : pourtour méditerranéen et littoral du sud-ouest de la France, où elle se contente du moindre tas de cailloux pour prospérer.

Le saviez-voussaviez-vous
La momordique sauvage use de l'autochorie de façon originale : le fruit se gorge d'eau, créant une forte pression hydraulique interne (jusqu'à 6 bars, plus qu'un pneu de voiture !) Au moment où le fruit mûr se détache de son pédoncule, le mucilage baignant les graines peut être expulsé par l'orifice soudainement libéré sur plus de 10 mètres à la ronde, et à des vitesses atteignant les 10 m/seconde ! Spectacle impressionnant mais non sans risque : le liquide propulsé est aussi irritant et toxique que le reste de la plante, attention aux yeux !

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ico2Iridacées
Glaïeul des moissons
Synonyme : Glaïeul d’Italie
Nom latin : Gladiolus italicus L.
Famille : Iridacées
Étymologie : Gladiolus = “glaive” (par allusion à la forme des feuilles) Italicus = “italien” ; Segetum = “semé, cultivé”.

Cycle : Vivace

Dissémination : Endozoochore
Floraison : Mai à juin
Hauteur : 40 à 80 cm
Statut : Assez rare, protégé dans le Limousin et en Auvergne.
Origine probable : Europe orientale

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Gladiolus_italicus
Une des rares plantes qui, en plus d’être magnifique, mérite le terme de “messicole” tout en étant vivace. Le Glaïeul des moissons réussi à survivre à la destruction des parties aériennes grâce à son bulbe souterrain, profondément caché. Ainsi que son nom latin l’indique, on le rencontre surtout en Italie et sous des climats méditerranéens. Voyageant de champs en champs, on peut néanmoins le rencontrer en France, au sud de la Loire. L’apparition du labour profond et systématique l’a condamné à une régression sévère et il survie plutôt dans les friches et les terrains en jachère.
Glaïeul des moissons (Gladiolus italicus)
Photo : photoflora.free.fr
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Muscari à grappe
Synonymes : Muscari en grappe, Muscari négligé, Muscari oublié ou Ail des chiens...

Nom latin : Muscari neglectum Guss.
Syn. : Muscari racemosum, M. atlanticum

Famille : Liliacées
Étymologie : Muscari, dérivé de Musc, par allusion au parfum de certaines espèces. En latin Neglectum = "négligé, oublié"

Cycle : Vivace

Dissémination : Endozoochore
Floraison : Avril à mars
Hauteur : 10 à 50 cm
Statut : Sporadique
Origine probable : Moyen-Orient
ico2Liliacées
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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le Muscari à grappe n'est pas forcément échappé des jardins. Bien que très utilisé en horticulture pour fleurir les massifs au printemps, il pousse spontanément en tant que commensales des cultures dans les vignobles et les vergers. Originaire du croissant fertile, les Muscaris ont été introduit, il y a bien longtemps en même temps que la vigne et d'autres cultures. Leurs bulbes souterrains leurs permettent de supporter facilement les fréquentes sécheresses du milieu. Reconnaissable à son parfum rappelant la prune, le Muscari en grappe ou "Muscari oublié" porte bien son nom : les nouvelles techniques culturales, notamment le labour, dans les champs de vignes ne cessent de le faire régresser.

Muscari_neglectum
Muscari à grappe (Muscari neglectum)
Photo : wikipedia.org
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ico2 Linacées

Linum_usitatissimum

messicoleCoupe_d'hygiecouvertTinctorial
Lin bleu
Synonymes : Lin usuel, Lin cultivé, Lin domestique.
Nom latin : Linum usitatissimum L.
Famille : Linacées
Étymologie : Linere = "adoucir", allusion à la douceur de la graine. Usitatissimum = “utile, d’usage”.
Cycle : annuel
Dissémination : Barochore
Floraison : Mai à juin
Hauteur : 15 à 80 cm
Statut : Rare ou cultivé
Origine probable : Moyen-Orient

Dès la préhistoire, le Lin bleu, ou Lin domestique, fut cultivé en Europe pour ses fibres de qualité exceptionnelle, permettant l'obtention d'une étoffe à la fois noble et inusable. De plus ses graines fournissent une huile de haute qualité, riche en acides gras insaturés, et aux usages multiples. Autrefois cultivé un peu partout en Europe, le Lin a profité de cette période d'opulence pour s’échapper discrètement des champs et redevenir sub-spontané. Détrôné par le coton, les fibres synthétiques et les huiles végétales bon marché, la culture du lin a sévèrement régressé. Heureusement, avec le développement des fibres écologiques et des alternatives au pétrole, l'industrie du lin connaît un renouveau bien mérité, et sa culture reprend de plus bel, en particulier dans le nord de la France.

Lin bleu (Linum usitatissimum)
Photo : wikipedia.org
Le saviez-voussaviez-vous
Le Lin a profondément marqué la culture Européenne, on le retrouve ainsi dans la racine étymologique de nombreux mots de français : linge, linceul, linoléum... En botanique en particulier, il sert souvent de plante de comparaison, ainsi il existe de nombreuses plantes dont le nom d'espèce est "linifolia, linifolium" (à feuilles de lin) ou "liniflora" (à fleurs de lin).
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Lin bisanuel
Synonyme : Lin à feuilles étroite
Nom latin : Linum bienne Mill.
Syn. : Linum augustifolium
Famille : Linacées
Étymologie : Linere = "adoucir", allusion à la douceur de la graine. Bienne = “deux années”.

Cycle : Annuel ou bisanuel

Dissémination : Barochore
Floraison : Mai à juillet
Hauteur : 20 à 60 cm
Statut : Sporadique, non protégé.
Origine probable : Europe orientale

messicoleCoupe_d'hygiecouvert

Linum_bienne.jpg
Le Lin bisannuel, ou "lin à feuilles étroites", est un lin sauvage aux fleurs aériennes aussi délicates qu'éphémères. Préférant un climat doux et océanique, il pousse préférentiellement dans la partie méridionale de la France, mais vagabonde occasionnellement jusque dans l'est. Il ressemble beaucoup au Lin cultivé (Linum usitatissimum), d'ailleurs il est fort possible qu'il soit l'un de ses ancêtres, et que des siècles de sélection massale aient favorisé l'apparition d'un lin annuel aux tiges plus riches en fibres, utilisables pour la confection de textile, et aux graines plus riches en lipides. Ce lin sauvage est donc potentiellement un extraordinaire réservoir de gènes pour faire évoluer nos cultures actuelles.
Lin bisannuel (Linum bienne)
Photo : wikipedia.org
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ico2Portulacacées
Pourpier maraîcher

Synonymes : Porcelane, Pourpier comestible

Nom latin : Portulaca oleacea L.
Famille : Portulacacées
Étymologie : Oleraceus = utilisable comme légumes. Du latin Olus = "légume".

Cycle : Annuel

Dissémination : Myrmécochore
Floraison : Avril à juin
Hauteur : 10 à 40 cm
Statut : commun localement, non protégé.
Origine probable : Asie centrale et orientale
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Probablement importé, volontairement ou non, d’Asie (Indes), le Pourpier maraîcher fut longtemps cultivé comme un légume, idéal pour le potager : De culture simple, ses feuilles succulentes permettaient de préparer des salades très riches en vitamine C. Puis cet usage fut peu à peu marginalisé, et le pourpier disparut des jardins. Heureusement il perdure à l’état spontané aux cœurs des villes. Plante rudérale très résistante, on le rencontre le plus souvent entre les pavés d’un trottoir ou aux pieds des vieux murs. Dans les jardins, On lui préfère le Pourpier à grandes fleurs (Portulaca grandiflora) dont les variétés horticoles sont très appréciées pour les couleurs magnifiques de leurs fleurs, mais dont les feuilles sont trop amères pour être consommées.

Portulaca_oleracea
Pourpier maraîcher (Portulaca oleracea)
Photo : photoflora.free.fr
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Claytonia_perfoliata
Claytonie perfoliée (Claytonia perfoliata)
Photo : photoflora.free.fr

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Claytonie perfoliée
Synonyme : Pourpier d'hiver
Nom latin : Claytonia perfoliata L.
Famille : Portulacacées
Étymologie : Claytonia = dédiée au naturaliste George Claytone (1694 - 1773) ; Perfoliata = "Perfoliée" c'est à dire qui a des feuilles soudées autour de la tige qui semble les traverser.
Cycle : annuel
Dissémination : Myrmécochore
Floraison : Avril à juin
Hauteur : 10 à 30 cm
Statut : Rare, non protégée.
Origine probable : Amérique du Nord

Cette plante étrange semble sortie de l’imagination d’un artiste de science-fiction. La Claytonie perfoliée est une plante succulente qui pousse sur les sols sableux, les murailles, les décombres et les bords des chemins. En France, son aire de répartition se limite à quelques régions proches de la Manche, ailleurs elle demeure très rare et fortuite car en réalité elle est originaire d’Amérique du nord occidentale. La Claytonie fut importée et introduite dans les jardins en tant que légume au même titre que son proche parent le Pourpier potager (Portulaca oleracea). Comme beaucoup de plantes comestibles dont l’usage est tombé en désuétude, la Claytonie s’est beaucoup raréfiée.

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ico2Loganiacées
Buddleia de David
Synonymes : Arbres à papillons, Lilas d'été, Buddleya.
Nom latin : Buddleja davidii Franch.
Famille : Loganiacées
Étymologie : Buddleia = dédié au révérend Adam Buddle [1660-1715], médecin pasteur et botaniste amateur anglais. Davidii = dédié au père Armand David [1826-1900], naturaliste qui fit découvir la plantes aux occidentaux.
Cycle : Vivace
Dissémination : anémochore
Floraison : Juin à semptembre
Hauteur : 2 à 5 mètres
Statut : Commun, non protégé.
Origine probable : Asie orientale
ruderalemellitoxique
Qui ne connait pas "l'arbre à papillons"? Cet arbuste à la croissance ultra-rapide peut facilement atteindre 2 mètres en une année, même sans entretient. La plante porte bien son nom car peu de végétaux attirent autant d'espèces différents de papillons et autres butineurs. Un véritable cortège de couleurs et de bourdonnement accompagne ses fleurs au parfum liquoreux. Originaire de l'Himalaya et introduit par le Père Armand David au 19ème siècle, le Buddleia eut son heure de gloire dans les jardins. Il existe des cultivars aux fleurs blanches ou roses. Passé de mode aujourd'hui, l'arbre à papillons s'est enfuit volontiers des jardins pour coloniser friches, terrains vagues et décombres. Typiquement rudéral, il pousse sans problème même dans des endroits incongrus : entre les pavés, les toitures abandonnées, les gravas... Il fait désormais partie de la flore spontanée des villes.
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Buddleia de David (Buddleja davidii)
Photo : Cabane de Tellus
Le saviez-voussaviez-vous
Le Buddleia de david est aujourd'hui considéré comme une espèce invasive, car il se développe très rapidement dans les lieux qui ont subit de récentes transformations. Cependant en France il n'a pas un comportement "agressif", il ne pousse que là où les humains ont provoqué un déséquilibre. Il est donc peu envahissant en dehors des villes ou des écosystèmes perturbés.
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ico2Rutacées

Rue officinale (Ruta graveolens)
Photo : Cabane de Tellus
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Rue officinale
Synonymes : Rue odorante, Rue fétide, Rue des jardins, Herbe de grâce...
Nom latin : Ruta graveolens L.
Famille : Rutacées
Étymologie : Du latin Gravis = "lourd, pesant" et Olens = "odorant", allusion à la forte odeur de la plante.
Cycle : Vivace
Dissémination : Barochore
Floraison : Mai à août
Hauteur : 60 à 120 cm
Statut : Rare, protégée en Basse-Normandie.
Origine probable : Europe orientale

La Rue officinale dite aussi "Rue fétide", est un petit arbrisseau fortement aromatique, autrefois cultivée pour son arôme parfumant vins et liqueurs, ainsi que pour ses puissantes propriétés médicinales. C'était également une plante réputée "magique" car possédant, entre-autre, des effets abortifs. Seules les sorcières les plus douées savaient la manier sans risque, car son emploi devient rapidement dangereux à fortes doses ! Diffusée et cultivée dans toute l'Europe, la plante dégage une puissante odeur, rappelant la noix de coco pour certains, mais considérée comme "fétide" par d'autres.

Ruta_graveolensRuta_graveolensRuta_graveolens
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ico2Balsaminacées
Balsamine de l'Himalaya
Synonymes : Balsamine de géante, Impatiente de l'Himalaya, Impatiente glanduleuse, Balsamine indienne...
Nom latin : Impatiens glandulifera Royle.
Famille : Balsaminacées
Étymologie : En latin Impatiens = "impatience", allusion à ses fruits qui s'ouvrent brutalement au moindre contact. Glandifera = "qui porte des glandes".
Cycle : Vivace
Dissémination : Autochore
Floraison : Juillet à Octobre
Hauteur : 30 à 300 cm
Statut : Commune, non protégée.
Origine probable : Asie orientale
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Balsamine de l'Himalaya (Impatiens glandulifera)
Photo : wikipedia.org

Cette plante de taille impressionnante, jusqu'à trois mètres de hauteur, est une voyageuse importée d'Inde au 19ème siècle. D'où son nom de Balsamine des l'Himalaya. Très appréciée pour sa floraison abondante, parfumée et son caractère facile, la Balsamine géante s'est rapidement échappée des jardins où elle était cultivée et a colonisé les endroits humides et les berges des rivières. La plante utilise la pression de l'eau pour croître et maintenir ses tiges dressées, voilà pourquoi elle est sensible à la sécheresse et au gel, mais cela explique aussi sa si grande vitesse de croissance en milieu humide. Aujourd'hui la balsamine est parfois considérée comme invasive dans certaines régions d'Europe, où les colonies évincent les autres végétaux.
Le saviez-voussaviez-vous
La Balsamine de l'Himalaya est bien connue des enfants qui s'amusent avec ses fruits "explosifs". Il s'agit d'une méthode de dissémination astucieuse : Le fruit accumule de l'eau de façon asymétrique, créant ainsi une forte tension dans l'une de ses parois. Au moindre choc (contact, vent, mouvement brusque, amplitude thermique...) le fruit éclate littéralement en propulsant les graines dans toutes les directions.
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Impatiens_parviflora
Balsamine à petites fleurs (Impatiens parviflora)
Photo : Cabane de Tellus
ruderalemelli
Balsamine à petites fleurs
Synonyme : Impatiente à petites fleurs
Nom latin : Impatiens parviflora DC.
Famille : Balsaminacées
Étymologie : En latin Impatiens = "impatience", allusion à ses fruits qui s'ouvrent brutalement au moindre contact. Parvus = "petit" ; Floris = "fleur".
Cycle : Annuel
Dissémination : Autochore
Floraison : Juin à septembre
Hauteur : 20 à 60 cm
Statut : Commune, non protégée.
Origine probable : Asie orientale

Comme d'autres Balsamines, la Balsamine à petites fleurs a été introduite au 19ème siècle dans les jardins d'agréments en Allemagne. Cette petite plante à fleurs jaune-pâle est originaire des forêts ombragées et fraiches d'Asie du Nord-Est. Elle fut particulièrement utilisée pour fleurir les zones sombres des jardins. La plante déteste d'ailleurs le plein soleil, qui peut lui être fatal. En revanche les sous-bois sont rapidement colonisés par cette plante qui concurrence parfois notre espèce autochtone, la Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere) au point d'être considérée comme espèce invasive dans diverses régions.

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ico2Phytolacacées
Phytolaque d'amériques
Synonymes : Raisin d'amériques, Teinturier, Épinard de Cayenne, Épinard des Indes, Laque, Faux-vin, Herbe à la laque, Vigne de Judée
Nom latin : Phytolacca americana L.
Syn : Phytolacca decandra
Famille : Phytolacacées
Étymologie : Du grec Phyton = "la plante" et en Arabo-Persan Lakka = "Laque, peinture". En Latin Americana = "qui vient d'Amérique".
Cycle : Vivace
Dissémination : Endozoochore
Floraison : Juillet à Octobre
Hauteur : 100 à 350 cm
Statut : Commun, non protégé.
Origine probable : Amérique du Nord
ruderaletoxiqueTinctorial

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Phytolaque d'amériques (Phytolacca americana)
Photo : Cabane de Tellus

Le Phytolaque d’Amérique, mieux connu sous le nom de "Raisin d’Amérique" est un arbrisseau rudéral à la croissance vigoureuse, importé il y a presque 500 ans et qui s'est bien implanté en Europe. Il fut souvent cultivé dans les jardins pour ses propriétés tinctoriales et médicinales. En murissant ses fruits puis l'ensemble de l'inflorescence en épis prennent une couleur noir-vineux, qui donne un très beau colorant pourpre. Ses feuilles étaient parfois consommées comme des épinards et mâcher ses baies permet de soigner ulcères buccaux, gingivites et aphtes. Sans toute-fois les avaler, car la plante crue contient des saponines qui la rendent puissamment laxative et même rapidement toxique. Aujourd'hui le Phytolaque d’Amérique est considéré comme une espèce localement invasive.
Phytolacca_americanaPhytolacca_americanaPhytolacca_americana
Le saviez-voussaviez-vous
Autrefois certains viticulteurs peu scrupuleux camouflaient leurs vins de mauvaise qualité en les colorant avec de la teinture de Phylotaque d'Amérique. Cette contre-façon était punie de la peine de Mort avant la révolution. Aujourd'hui on étudie le Phylotaque comme remède simple mais très efficace pour prévenir la bilharziose en Afrique.
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ico2Saxifragacées
Saxifrage tridactyle
Synonymes : Saxifrage à trois doigts, Perce-pierre, Petite saxifrage.
Nom latin : Saxifraga tridactylites L.
Famille : Saxifragacées
Étymologie : Du latin Saxum = "rocher" et Frangere = "Briser". En grec Tri = "Trois" ; Daktylos = "doigt". par allusion à la forme des feuilles.
Cycle : Annuel
Dissémination : Anémochore
Floraison : Avril à juin
Hauteur : 2 à 15 cm.
Statut : Commun, non protégé.
Origine probable : Afrique - Eurasie
Saxifraga_tridactylites
Saxifrage tridactyle (Saxifraga tridactylites)
Photo : wikipedia.org
ruderale

Les Saxifrages font partie des plantes les plus douées pour vivre au milieu des roches et les cailloux, d'ailleur "Saxifrage" peut se traduire par "perce-pierre" et ce nom fut attribué à la flore dite "saxicole". Elles sont nombreuses à aimer l'altitude et à vivre en montagne. Parmi elles, le très discret Saxifrage tridactyle a plutôt jeté son dévolu sur les trottoirs et les murs où les zones caillouteuses et les coins oubliés, même haut-perchés, sont nombreux. Il vit en petites colonies formant des praires miniatures. Plante pionnière, sa présence favorise l'accumulation d'humus et la formation d'un micro-climat qui va permettre à d'autres espèces de coloniser le milieu après lui.

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ico2Simaroubacées
Ailante glanduleux
Synonymes : Ailanthe, Faux vernis du Japon, Verni de Chine, Monte-aux-cieux
Nom latin : Ailanthus altissima Mill.
Famille : Simaroubacées
Étymologie : En Langue Moluque Ailanto = "Arbre du ciel". En Latin Altissimus = "très élevé".
Cycle : Vivace
Dissémination : Anémochore
Floraison : Juin à juillet
Hauteur : 10 à 25 mètres.
Statut : Commun, non protégé.
Origine probable : Asie orientale
ruderaleTinctorial

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Ailante glanduleux (Ailanthus altissima)
Photo : wikipedia.org

Il fut un temps où, récemment importé d'extrême orient, planter un Ailante glanduleux dans son jardin était à la dernière mode. Apprécié pour son aspect exotique, on ne tarda pas à se rendre compte qu'il s'agissait d'un arbre au bois sans valeur, dégageant une odeur désagréable, qui se multipliait sans difficulté même dans les sols ingrats et qu'il était capable de percer les revêtements urbains avec ses innombrables et infatigables rejets. Banni des jardins, cet arbre à la croissance fulgurante retrouva sa liberté et fait désormais partie de la flore rudérale des villes aux cotés d'autres arbustes sub-spontanés rescapés de nos modes passés tel que le Buddleia de david par exemple.
Le saviez-voussaviez-vous
L'ailante glanduleux est l'hôte des chenilles de divers lépidoptères tels que Ailanthus tisseuse (Atteva punctella) ou le Bombyx de l'ailante (Samia cynthia). Ce dernier peut fournir une soie résistante, capable de remplacer celle issue du Bombyx du murier (Bombyx mori). Mais cette alternative, éclipsée par l'arrivée des fibres synthétiques, n'a pas été exploitée par l'industrie.
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ico2Oxalidacées
Oxalide des fontaines
Synonymes : Oxalide d'Europe, Oxalide droite, Oxalis d'Europe, Oxalis des fontaines...
Nom latin : Oxalis fontana Bunge
Syn. : Oxalis stricta
Famille : Oxalidacées
Étymologie : Du grec Oxalis = "Oseille", dérivé de Oxus = "Aigre, acide", allusion à la saveur de la plante. En latin Fontana = "fontaine" ; Stricta = "étroit".
Cycle : Annuel à pluriannuel
Dissémination : Autochore
Floraison : Juin à octobre
Hauteur : 4 à 20 cm.
Statut : Commune localement, non protégée.
Origine probable : Amérique du Nord
Oxalis_fontana
Oxalide des fontaines (Oxalis fontana)
Photo : Cabane de Tellus
ruderaletoxique

Cette petite plante est originaire d'Amériques du Nord, proche cousine de nos oxalides indigènes. Plantée comme plante ornementale pour ses feuilles cordiformes caractéristiques, elles forment de petits parapluies lorsqu'elles se replient à l'ombre ou la nuit. L'Oxalide des fontaines se contente d'un rien et de conditions extrêmement variables. De parcs en jardins, elle s'est échappée pour devenir sub-spontannée dans la plupart des villes françaises. Elle est même parfois envahissante avec ses fruits explosifs qui catapultent les graines au moindre contact. On la rencontre souvent en compagnie d'autres Oxalides importées telle que l'Oxalide corniculée (Oxalis corniculata).

Oxalis_fontanaOxalis_fontanaOxalis_fontana
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