Plantes mellifères

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“Mellifère” signifie "qui fabrique ou qui porte du miel" (du grec Melli = "miel" et Phero = "porter"), les plantes mellifères sont les plantes préférées des insectes butineurs et notamment de l’abeille dite “domestique” ou abeille mellifère car elles ont une floraison abondante et généreuse en nectar. Ainsi, ce sont des plantes qui attirent énormément d’insectes différents.
Ce ne sont pas les plantes qui fabriquent le miel, le véritable terme serait plutôt “Nectarifère”, c’est à dire qui fabrique du nectar, qui sera ensuite transformé en miel par les abeilles. Mais par commodité, nous utiliserons le terme “mellifère” pour désigner les plantes “nectarifères” et/ou très pollinifères (qui fabriquent beaucoup de pollen, et donc très attractives pour les insectes). Certaines espèces de plantes ne produisent pas de nectar, comme les Coquelicots par exemple. Cependant ils fabriquent énormément de pollen, ils sont donc très visités par les abeilles et autres pollinisateurs. En revanche, toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, car il s’agit des cellules sexuelles mâles, indispensables à leur reproduction sexuée.
L'abeille domestique ou "mellifère"(Apis mellifera) butinant une fleur de myosotis. Photo : wikipedia.org

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“Mellifère” signifie "qui fabrique ou qui porte du miel" (du grec Melli = "miel" et Phero = "porter"), les plantes mellifères sont les plantes préférées des insectes butineurs et notamment de l’abeille dite “domestique” ou abeille mellifère car elles ont une floraison abondante et généreuse en nectar. Ainsi, ce sont des plantes qui attirent énormément d’insectes différents.

Ce ne sont pas les plantes qui fabriquent le miel, le véritable terme serait plutôt “Nectarifère”, c’est à dire qui fabrique du nectar, qui sera ensuite transformé en miel par les abeilles. Mais par commodité, nous utiliserons le terme “mellifère” pour désigner les plantes “nectarifères” et/ou très pollinifères (qui fabriquent beaucoup de pollen, et donc très attractives pour les insectes).

Certaines espèces de plantes ne produisent pas de nectar, comme les Coquelicots par exemple. Cependant ils fabriquent énormément de pollen, ils sont donc très visités par les abeilles et autres pollinisateurs. En revanche, toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, car il s’agit des cellules sexuelles mâles, indispensables à leur reproduction sexuée.

L'abeille domestique ou "mellifère"(Apis mellifera) butinant une fleur de myosotis. Photo : wikipedia.org

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Pourquoi certaines fleurs produisent-elles du nectar? C'est le fruit d'une très longue co-évolution entre les plantes et les animaux, et plus particulièrement les insectes. Cette histoire commence il y a bien longtemps (plus de 65 millions d'années). Les végétaux de cette époque ne produisaient pas de fleur. La fleur est, rappelons-le, un instrument de reproduction sexuée, innovant mais relativement récent dans l'histoire de l'évolution biologique. Autrefois il n'existait que des végétaux dit cryptogames. (voir : Les Bryophytes et Ptéridophytes). Ces végétaux bien que capables de vivre dans des milieux très variés, restent dépendant de la présence d'eau liquide pour faire voyager leurs cellules sexuelles qui, à l'instar des spermatozoïdes, doivent nager à la recherche d'une cellule avec laquelle fusionner.
Une syrphe à la recherche du nectar et du pollen matinaux de la Chicorée sauvage (Cichorium intybus) Photo : Cabane de Tellus
L'innovation des plantes à fleurs a été de se libérer totalement de la présence d'eau. Elles ont confié leurs cellules sexuelles (le pollen) au vent pour les plantes dites "anémogames" ou aux animaux, majoritairement les insectes pour les plantes "entomogames". (Voir : Le Génie végétal : Le Pollen). Mais il y a un prix à payer pour attirer les insectes : il faut les séduire et leur promettre une récompense. Voilà l'utilité des nectaires, des glandes produisant un liquide sucré riche en énergie, le plus souvent situées au fond de la fleur, obligeant l’insecte à se faufiler et à ramasser du pollen, volontairement ou non.
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Pourquoi certaines fleurs produisent-elles du nectar?
C'est le fruit d'une très longue co-évolution entre les plantes et les animaux, et plus particulièrement les insectes. Cette histoire commence il y a bien longtemps (plus de 65 millions d'années). Les végétaux de cette époque ne produisaient pas de fleur. La fleur est, rappelons-le, un instrument de reproduction sexuée, innovant mais relativement récent dans l'histoire de l'évolution biologique. Autrefois il n'existait que des végétaux dit cryptogames. (voir : Les Bryophytes et Ptéridophytes).

Ces végétaux bien que capables de vivre dans des milieux très variés, restent dépendant de la présence d'eau liquide pour faire voyager leurs cellules sexuelles qui, à l'instar des spermatozoïdes, doivent nager à la recherche d'une cellule avec laquelle fusionner.

La chicore sauvage butinée par une syrphe

Une syrphe à la recherche du nectar et du pollen matinaux
de la Chicorée sauvage (Cichorium intybus)

Photo : Cabane de Tellus

L'innovation des plantes à fleurs a été de se libérer totalement de la présence d'eau. Elles ont confié leurs cellules sexuelles (le pollen) au vent pour les plantes dites "anémogames" ou aux animaux, majoritairement les insectes pour les plantes "entomogames".
(Voir : Le Génie végétal : Le Pollen).
Mais il y a un prix à payer pour attirer les insectes : il faut les séduire et leur promettre une récompense. Voilà l'utilité des nectaires, des glandes produisant un liquide sucré riche en énergie, le plus souvent situées au fond de la fleur, obligeant l’insecte à se faufiler et à ramasser du pollen, volontairement ou non.

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	Il existe des milliers d'insectes "floricoles", c'est à dire se nourrissant, parfois exclusivement, du nectar ou du pollen des fleurs. C'est à chaque instant autant de chances de provoquer une fécondation. Même si parfois le pollen est consommé, source de protéines pour l'animal, la mission est remplie du moment qu'il en reste quelques grains sur le corps de l’insecte. La plante est gagnante. L'insecte floricole le plus connu est bien évidement l'Abeille mellifère (Apis mellifera), qui produit le miel.
Ci contre : des abeilles récupérant le miel au fond des alvéoles de cire que l'apiculteur a prélevé. Photo : Cabane de Tellus

Il existe des milliers d'insectes "floricoles", c'est à dire se nourrissant, parfois exclusivement, du nectar ou du pollen des fleurs. C'est à chaque instant autant de chances de provoquer une fécondation. Même si parfois le pollen est consommé, source de protéines pour l'animal, la mission est remplie du moment qu'il en reste quelques grains sur le corps de l’insecte. La plante est gagnante. L'insecte floricole le plus connu est bien évidement l'Abeille mellifère (Apis mellifera), qui produit le miel.

Ci contre : des abeilles récupérant le miel au fond des alvéoles de cire que l'apiculteur a prélevé.

Photo : Cabane de Tellus

Le miel est un concentré de nectar de fleurs, récolté par les ouvrières. Il subit une transformation chimique dans le jabot de l'abeille où le saccharose du nectar est partiellement dissocié en glucose et en lévulose. Une fois disposé dans les alvéoles de la ruche, les abeilles vont l'assécher par ventilation jusqu'à ce qu'une grande partie de l'eau s'évapore, rendant le liquide de plus en plus épais et de plus en plus sucré. Il faut plusieurs litres de nectar pour obtenir un litre de miel. Et pour chaque litre, ce sont des millions de fleurs visitées par les butineurs. Un travail titanesque et une formidable symbiose entre plante et abeille, chacune favorisant la prospérité de l'autre. Voir aussi : Journal entomologique : "l'abeilles en chiffres"
Ci dessus : une ruche en pleine effervescence. Pour chaque millitre de miel produit, ce sont des milliers et des milliers de fleurs butinées. Un travail sans relâche effectué par les abeilles. Photo : Cabane de Tellus

Le miel est un concentré de nectar de fleurs, récolté par les ouvrières. Il subit une transformation chimique dans le jabot de l'abeille où le saccharose du nectar est partiellement dissocié en glucose et en lévulose. Une fois disposé dans les alvéoles de la ruche, les abeilles vont l'assécher par ventilation jusqu'à ce qu'une grande partie de l'eau s'évapore, rendant le liquide de plus en plus épais et de plus en plus sucré. Il faut plusieurs litres de nectar pour obtenir un litre de miel. Et pour chaque litre, ce sont des millions de fleurs visitées par les butineurs. Un travail titanesque et une formidable symbiose entre plante et abeille, chacune favorisant la prospérité de l'autre.
Voir aussi : Journal entomologique :
"l'abeilles en chiffres"

Ci dessus : une ruche en pleine effervescence. Pour chaque millitre de miel produit, ce sont des milliers et des milliers de fleurs butinées. Un travail sans relâche effectué par les abeilles.
Photo : Cabane de Tellus

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	Les plantes mellifères sont idéales pour maintenir une biodiversité importante dans un jardin. Attirant les butineurs, elles attirent également les prédateurs et parasites qui finissent par former un véritable écosystème. De plus, la plupart des butineurs étant en déclin à cause des modifications brutales de l'environnement entrainées par l'agriculture moderne et l'homogénisation des paysages, elles forment de véritables oasis de vie. Malheureusement, beaucoup de plantes horticoles que l’on trouve dans le commerce sont des cultivars aux organes hypertrophiés, et souvent aux fleurs relativement pauvres en nectar ou en pollen.
Ici une abeille mellifère (Apis mellifera) entrain de récolter le pollen noir et abondant du Coquelicot (Papaver rhoeas). Photo : Cabane de Tellus

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Les plantes mellifères sont idéales pour maintenir une biodiversité importante dans un jardin. Attirant les butineurs, elles attirent également les prédateurs et parasites qui finissent par former un véritable écosystème. De plus, la plupart des butineurs étant en déclin à cause des modifications brutales de l'environnement entrainées par l'agriculture moderne et l'homogénisation des paysages, elles forment de véritables oasis de vie. Malheureusement, beaucoup de plantes horticoles que l’on trouve dans le commerce sont des cultivars aux organes hypertrophiés, et souvent aux fleurs relativement pauvres en nectar ou en pollen.

Ici une abeille mellifère (Apis mellifera) entrain de récolter le pollen noir et abondant du Coquelicot (Papaver rhoeas).
Photo : Cabane de Tellus

Bien évidement on pense aux abeilles et aux guêpes lorsque l'on parle d'insectes attirés par les fleurs, et la peur d'une éventuelle piqûre rebute les novices du jardin. Pourtant le risque est quasiment négligeable, car les insectes butineurs sont très loin d'être agressifs, même les guêpes et les abeilles ne sont jamais agressives loin de leurs nids. De plus beaucoup de butineurs sont très pacifiques et souvent même totalement inoffensifs : Abeilles solitaires, bourdons, papillons divers, coléoptères, diptères, forficules...
Un Moro-sphinx ou “Sphinx colibri” (Macroglossum stellatarum) entrain de butiner. Photo : Cabane de Tellus

Bien évidement on pense aux abeilles et aux guêpes lorsque l'on parle d'insectes attirés par les fleurs, et la peur d'une éventuelle piqûre rebute les novices du jardin. Pourtant le risque est quasiment négligeable, car les insectes butineurs sont très loin d'être agressifs, même les guêpes et les abeilles ne sont jamais agressives loin de leurs nids. De plus beaucoup de butineurs sont très pacifiques et souvent même totalement inoffensifs : Abeilles solitaires, bourdons, papillons divers, coléoptères, diptères, forficules...

Un Moro-sphinx ou “Sphinx colibri”
(Macroglossum stellatarum) entrain de butiner.
Photo : Cabane de Tellus

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S'ils pouvaient parler, beaucoup d'insectes butineurs vous le diraient : Aussi coloré, grandiose et parfumé que peut être un massif de fleurs dans un jardin ou une compositions florale en ville, bien souvent quelle déception! Pas grand chose d'intéressant pour nos chers insectes butineurs à la recherche de nectar (source de sucres) ou de pollen (source de protéines). Fort heureusement il a souvent à deux pas de là, ou même incognito en sein du massif de fleur, une "*mauvaise-herbe*" qui s'est glissée là, quelle aubaine!
Une minuscule Hériade, (Eriades sp.) En train de butiner une fleur de Paquerette vivace (Bellis perrenis) Photo : Cabane de Tellus

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S'ils pouvaient parler, beaucoup d'insectes butineurs vous le diraient : Aussi coloré, grandiose et parfumé que peut être un massif de fleurs dans un jardin ou une compositions florale en ville, bien souvent quelle déception! Pas grand chose d'intéressant pour nos chers insectes butineurs à la recherche de nectar (source de sucres) ou de pollen (source de protéines). Fort heureusement il a souvent à deux pas de là, ou même incognito en sein du massif de fleur, une "mauvaise-herbe" qui s'est glissée là, quelle aubaine!

Une minuscule Hériade, (Eriades sp.) En train de butiner
une fleur de Paquerette vivace (Bellis perrenis)
Photo : Cabane de Tellus

	Certaines plantes, sans être forcément généreuses à l'extrême, ont le mérite non négligeable d'être très florifère et d'être là les premières au printemps ou au contraire tard dans l'automne, ce qui permet aux insectes butineurs des récoltes espacées sur toute l'année. Ci-dessous, un petit tableau résumé (loin d'être exhaustif) des championnes mellifères, qui l'air de rien font vivre les insectes butineurs des villes et des champs et font souvent parti des composants principaux des miels polyfloraux, dits de "1000 fleurs". Attention cependant, la quantité et la qualité du nectar d'une fleur peut beaucoup varier selon les individus, les conditions climatiques, l'heure de la journée...
Ci dessus, un hyménoptère non identifié, récoltant le pollen d'un Bleuet des champs (Centaurea cyanus). Photo : Cabane de Tellus
Ce tableau regroupe les "mauvaises-herbes" sauvages les plus remarquables au niveau mellifère, mais sans forcément focaliser sur l'abeille mellifère en particulier. Il mise plutôt sur un plus grand nombre d'insectes pollinisateurs. De ce fait, il peut être légèrement différents des tableaux de plantes mellifères que l'on rencontre dans les ouvrages sur l'apiculture, sachant que certaines espèces d'insectes possèdent leurs fleurs "préférées".

Certaines plantes, sans être forcément généreuses à l'extrême, ont le mérite non négligeable d'être très florifère et d'être là les premières au printemps ou au contraire tard dans l'automne, ce qui permet aux insectes butineurs des récoltes espacées sur toute l'année.

Ci-dessous, un petit tableau résumé (loin d'être exhaustif) des championnes mellifères, qui l'air de rien font vivre les insectes butineurs des villes et des champs et font souvent parti des composants principaux des miels polyfloraux, dits de "1000 fleurs". Attention cependant, la quantité et la qualité du nectar d'une fleur peut beaucoup varier selon les individus, les conditions climatiques, l'heure de la journée...

Ci dessus, un hyménoptère non identifié, récoltant le pollen d'un Bleuet des champs (Centaurea cyanus).
Photo : Cabane de Tellus

Ce tableau regroupe les "mauvaises-herbes" sauvages les plus remarquables au niveau mellifère, mais sans forcément focaliser sur l'abeille mellifère en particulier. Il mise plutôt sur un plus grand nombre d'insectes pollinisateurs. De ce fait, il peut être légèrement différents des tableaux de plantes mellifères que l'on rencontre dans les ouvrages sur l'apiculture, sachant que certaines espèces d'insectes possèdent leurs fleurs "préférées".

Espèces (nom latin)

Nectarifère

Pollinifère

Florifère

Berce commune (Heracleum sphondylium)

Bleuet des champs (Centaurea cyanus)

Bourrache commune (Borago officinalis)

Sainfoin (Onobrychis viicifolia)

Cardères (Dipsacus sylvestris et D. sativus)

Centaurées (Centaurea. jacea et C. scabiosa)

Chicorée sauvage (Cichorium intybus)

Cirses
(Cirsium vulgare, C. arvensis et C. eriophorum)

Coquelicots (Papaver rhoeas et P. dubium)

Gaillet croisette (Cruciata laevipes)

Luzernes (Medicago sp.)

Lamier blanc (Lamium album)

Lierre grimpant (Hedera helix)

Mauves (Malva sp.)

Mélilots
(Melilotus albus et M. officinalis)

Menthe des champs (Mentha arvensis)

Moutardes des champs (Sinapis arvensis)

Nigelles
(Nigella arvensis, N. damascena et N. gallica)

Acantre sauvage (Onopordum acanthium)

Pâquerette vivace (Bellis perrenis)

Phacélie à feuilles de tanaisie
(Phacelia tanacetifolia)

Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum campylodes)

Réséda jaune (Reseda lutea)

Ronce commune (Rubus fruticosus)

Soucis (Calendula arvensis et C. officinalis)

Trèfle des près (Trifolium pratense)

Trèfles blancs (Trifolium hybridum et T. repens...)

Vesces (Vicia sp.)

Vipérines (Echium vulgare et E. plantagineum)

- : Nul ;

: Moyen à bon ;

: Bon ;

: Très bon ;

: Exceptionnel

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Un Vaness des chardons entrain de butiner une fleur de Budleia. Photo : Cabane de Tellus	En règle générale, plus une fleur est "modifiée par l’horticulture" (cultivar double, triple, multiple...) et donc différente de l'espèce sauvage, moins elle devient intéressante pour les insectes : pauvreté en nectar ou en pollen, et même parfois impossible à visiter faute d'espace, occupé par les nombreux pétales ou d'autres organes hypertrophiés. Heureusement il existe aussi de nombreuses plantes cultivées qui peuvent être très bénéfiques à la faune locale, et même très recherchées par les insectes butineurs pour leur potentiel mellifère. On est donc pas obligé de se cantonner aux plantes strictement sauvages pour faire du bien aux insectes. Voici quelques exemples des plantes que l'on trouve facilement dans le commerce, qui se cultivent aisément et qui ont un impact très positif sur la faune :

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Budleia de david butiné par un Vaness des chardon
Un Vaness des chardons entrain de butiner une fleur de Budleia. Photo : Cabane de Tellus

En règle générale, plus une fleur est "modifiée par l’horticulture" (cultivar double, triple, multiple...) et donc différente de l'espèce sauvage, moins elle devient intéressante pour les insectes : pauvreté en nectar ou en pollen, et même parfois impossible à visiter faute d'espace, occupé par les nombreux pétales ou d'autres organes hypertrophiés.

Heureusement il existe aussi de nombreuses plantes cultivées qui peuvent être très bénéfiques à la faune locale, et même très recherchées par les insectes butineurs pour leur potentiel mellifère. On est donc pas obligé de se cantonner aux plantes strictement sauvages pour faire du bien aux insectes. Voici quelques exemples des plantes que l'on trouve facilement dans le commerce, qui se cultivent aisément et qui ont un impact très positif sur la faune :

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Apiservices (Beekeeping) : "Mauvaises herbes et apiculture" Apisite : "Les plantes mellifères" LPO : "Les plantes mellifères" Wikipedia : "La flore mellifère"

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Apiservices (Beekeeping) : "Mauvaises herbes et apiculture"
Apisite : "Les plantes mellifères"
LPO : "Les plantes mellifères"
Wikipedia : "La flore mellifère"

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Espèces (nom latin)	Nectarifère	Pollinifère	Florifère
Berce commune (Heracleum sphondylium)
Bleuet des champs (Centaurea cyanus)
Bourrache commune (Borago officinalis)
Sainfoin (Onobrychis viicifolia)
Cardères (Dipsacus sylvestris et D. sativus)
Centaurées (Centaurea. jacea et C. scabiosa)
Chicorée sauvage (Cichorium intybus)
Cirses (Cirsium vulgare, C. arvensis et C. eriophorum)
Coquelicots (Papaver rhoeas et P. dubium)	-
Gaillet croisette (Cruciata laevipes)
Luzernes (Medicago sp.)
Lamier blanc (Lamium album)
Lierre grimpant (Hedera helix)
Mauves (Malva sp.)
Mélilots (Melilotus albus et M. officinalis)
Menthe des champs (Mentha arvensis)
Moutardes des champs (Sinapis arvensis)
Nigelles (Nigella arvensis, N. damascena et N. gallica)
Acantre sauvage (Onopordum acanthium)
Pâquerette vivace (Bellis perrenis)
Phacélie à feuilles de tanaisie (Phacelia tanacetifolia)
Pissenlit dent-de-lion (Taraxacum campylodes)
Réséda jaune (Reseda lutea)
Ronce commune (Rubus fruticosus)
Soucis (Calendula arvensis et C. officinalis)
Trèfle des près (Trifolium pratense)
Trèfles blancs (Trifolium hybridum et T. repens...)
Vesces (Vicia sp.)
Vipérines (Echium vulgare et E. plantagineum)
- : Nul ; : Moyen à bon ; : Bon ; : Très bon ; : Exceptionnel

Famille des Légumineuses : Presque aussi généreuses que les Lamiacées, les Légumineuses sont activement recherchées par les butineurs, ce sont par exemple les fleurs favorites des Xylocopes. Exemples : les Glycines (Wisteria sp.), le Robinier faux-acacia (Robina pseudo-acacia), Les Genêts (Cytisus sp.), les Lupins (Lupinus sp.)...
Très mellifère, le Robinier faux-acacia, souvent appelé simplement "acacia" donne un miel très doux. Photo : wikipedia.org

Famille des Malvacées : Souvent très décoratives, les Malvacées sont également très riches en pollen et en nectar, très appréciées des bourdons. Exemple : la Rose trémière (Alcea rosea), les Hibiscus (Hibiscus sp.), la Guimauve (Althea officinalis), les Lavatères (Lavatera sp.)...
Quelque soit la couleur des fleurs, la Rose trémière (Alcea rosea) est la promesse d'une riche source de pollen et de nectar pour les insectes. Photo : Cabane de Tellus